Confédération des syndicats libres

La Confédération des syndicats libres était une confédération syndicale créée dans les années 1950. Elle s'est dissoute en 2002.


Catégories :

Syndicat français disparu - Syndicat disparu - Syndicat - Syndicalisme - Syndicat jaune - Syndicalisme jaune

Recherche sur Google Images :


Source image : gabao2009.ning.com
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • C'est tandis que la défense des libertés syndicales à Citroën devient le combat de ... puis la CSL (Confédération des syndicats libres) et actuellement le SIA... (source : revue-placepubliquerennes)

La Confédération des syndicats libres (CSL) était une confédération syndicale créée dans les années 1950. Elle s'est dissoute en 2002. Elle était présente dans le secteur de l'industrie automobile, à la Poste, à la Ville de Paris.

Histoire

La Confédération française du travail (1959-1977)

La CFT est fondée en décembre 1959 par la réunion de syndicats ayant jusque là quitté la Confédération générale des Syndicats indépendants pour former la Confédération syndicale Travail et Liberté dirigé par André Parsal, devenue la Confédération française des syndicats indépendants en 1957 et de syndicats qui quittent la CGSI en 1959. Son premier secrétaire général est Jacques Simakis jusqu'à son départ en 1975[1]. Elle n'aura jamais été reconnue représentative. En Mai 68, elle organise des «piquets de grève» avec drapeau tricolore pour «organiser la liberté du travail».

Le sociologue Robert Linhart la décrit ainsi dans son ouvrage L'établi[2] :

«Pourtant, la peur c'est toujours plus que cela (... ). Probablement est-ce en partie parce que n'importe qui sait que l'encadrement officiel de Citroën n'est la fraction émergée du dispositif de flicage de la boîte. Nous avons parmi nous des mouchards de toutes nationalités, et en particulier le syndicat maison, la C. F. T., ramassis de briseurs de grèves et de truqueurs d'élections. ce syndicat jaune est l'enfant chéri de la direction : y adhérer favorise la promotion des cadres et , fréquemment, l'agent de secteur contraint des immigrés à prendre leur carte, en les menaçant de licenciement, ou d'être expulsés des foyers Citroën.»

En 1971, le ministre Robert Galley accorde 25 détachements permanents dans l'administration des PTT pour la CFT. Le nom CFT a été abandonné après la mort du syndicaliste Pierre Maître. Dans la nuit du 4 au 5 juin 1977, aux Verreries mécaniques champenoises à Reims, un commando tire sur les grévistes. Le militant CGT Pierre Maître, meurt le lendemain, deux autres cégétistes sont gravement blessés. Quatre des cinq hommes du commando, arrêtés par la police, sont adhérents à la CFT[3].

La Confédération des syndicats libres (1977-2002)

En 1977, la CFT, toujours soutenue discrètement par les gouvernements de droite, devient la Confédération des syndicats libres (CSL). Le manque de financement dû au faible nombre de ses cotisants et l'arrêt progressif des financements publics secrets en 1977 (Ville de Paris, gouvernement... de même que les fonds mensuels apportés par le SAC jusqu'en juillet 1976) a aussi contribué à sa disparition.

La CSL s'est officiellement dissoute en octobre 2002, mais ses sections ont pour la majorité continué leur vie sous d'autres noms (SIA chez Citroën, SIATT à la ville de Paris... ), ou en rejoignant des confédérations (comme FO chez Peugeot, UNSA chez Servair, ACNA et FIAT).

Un commando de la Confédération des syndicats libres (à l'époque CFT) [4] [5] est impliqué dans le meurtre en 1977, de Pierre Maître, syndicaliste, à la Entreprise française des verreries champenoises, dirigée par Maurice Papon[6].


Élections prud'homales

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

  1. Brochure Confédération des syndicats libres : quelques repères d'Elyane Bressol, Institut pour l'histoire sociale de la CGT, p. 1-2.
  2. Robert Linhart, L'Etabli, collection Double, Editions de minuit, page 67
  3. Ibid. , p. 4
  4. voir aussi l'analyse cégétiste des syndicats CSL [1]
  5. Le dirigeant de la CGT Marcel Caille a rédigé deux livres les Truands du patronat puis l'Assassin était chez Citröen (Éditions sociales), a décrypté le fonctionnement de ce syndicat
  6. [2]

Recherche sur Amazone (livres) :



Principaux mots-clés de cette page : syndicats - confédération - csl - 1977 - cft - libres - 2002 - chez - ville - paris - française - travail - 1959 - indépendants - robert - citroën - pierre - maître - commando - cgt -


Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9d%C3%A9ration_des_syndicats_libres.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 05/11/2010.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu