Bureau confédéral de la Confédération générale du travail

Le bureau confédéral de la CGT est l'organisme national qui gère et organise l'action de la Confédération générale du travail française entre ses Congrès.


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Le bureau confédéral de la CGT est l'organisme national qui gère et organise l'action de la Confédération générale du travail française entre ses Congrès. Avec le secrétaire général de la Confédération, qui en est membre d'office, il assure la continuité de la direction de l'organisation syndicale.

Membres du Bureau confédéral de la Cgt, Maryse Dumas à droite et Bernard Thibault au centre de la photo manifestent à Paris avec le président de l'Unef le 3 mars 2006 contre le CPE

Rôle et fonctionnement du Bureau confédéral

Mode de désignation

Les statuts actuels de la CGT

Adoptés lors du 45e congrès (décembre 1995), les statuts qui règlent la vie de la première organisation syndicale française[1] traitent en leur titre 3, "Vie et activités confédérales", des organismes de direction de la CGT[2] :

L'article 30 traitant du bureau confédéral est le plus court : 25 lignes soit une demie colonne d'un "titre" dont les 3 premiers articles sont développés sur 7 colonnes. Les membres du Bureau confédéral de la Cgt, nommés aussi, à tort théoriquement, secrétaires de la Cgt sont :

Le CCN est un organisme souverain entre deux Congrès, représentatif des l'ensemble des fédérations professionnelles et unions départementales (UD) qui composent la CGT. Entre les Congrès, le CCN peut élire de nouveaux membres du Bureau confédéral. C'est ainsi qu'en 1997 Bernard Thibault, déjà membre de la CE, fut nommé au Bureau confédéral de la CGT. La CE élue lors de chaque Congrès assure la direction de la CGT et la conduite de l'action confédérale. Néenmoins si elle se réunit au moins une fois par mois, c'est sur concvocation du Bureau confédéral. Ce mode, compliqué, de désignation et de gouvernement interne, résulte de l'histoire de la Confédération générale du travail.

Historique

Le Bureau confédéral de la CGT n'est pas prévu par les textes mis en débat et adoptés au Congrès fondateur de la Confédération générale du travail tenu à Limoges, en septembre 1895 : l'Administration et la correspondance intérieure incombent au "Conseil national" de la nouvelle organisation syndicale[3]. Seule la fonction du trésorier "désigné par le Conseil national" est clairement mentionnée. Cependant des tâches précises et "non limitatives" sont attribuées à ce Conseil national, dont :

Le 4 décembre de la même année, 3 militants sont désignés à des responsabilités, dont on peut dire [4] qu'ils forment "le premier bureau confédéral.
Le Bureau confédéral n'apparaît comme tel que dans les Statuts de la CGT adoptés lors du 6e Congrès tenu à Lyon en 1901. Leur article 4 prévoit[5] : un bureau composé de 5 membres, choisis par le Comité confédéral[6] parmi ses membres :

L'année suivante, le 7e Congrès, Montpellier 1902, modifie la composition du Bureau confédéral. C'est l'article 5 des statuts adoptés en 1902, qui régit ce dernier[7] jusqu'à la guerre de 1914. Prenant acte des deux composantes désormais réunies dans la CGT : "la Section des Fédération de métiers et d'industries", et la "Section la Fédération des Bourses du travail", l'article 5 institue trois commissions permanentes ainsi qu'il suit :

(... ) Le bureau confédéral est constitué par la réunion des bureaux des deux sections et du secrétaire de chaque commission. Le secrétaire de la Section des Fédérations d'industries et de métiers aura le titre de secrétaire général de la Cgt.
Lorsque la Fédération des Bourses du travail disparait après 1918, le Bureau confédéral reste composé de 5 membres : le secrétaire général, un secrétaire administratif, deux secrétaires adjoints, un trésorier. "Des délégués permanents pourront être adjoints au Bureau confédéral par décisions du CCN", précisent les Statuts, tels qu'ils ressortent du 17e Congrés, Paris 1923.
Le Congrès suivant, en 1925, ajoute aux statuts un "réglement intérieur", composé de trois articles, répartissant le travail du "Bureau de la CGT". Il devait permettre de discerner qui fait quoi, et de limiter l'activité des membres du Bureau comparé aux autres instances statutaires, Commission Administrative et Comité Confédéral National.

L'essentiel néenmoins vient à la fin : Utilisant les circonstances, il organise des semaines d'agitation et de propagande sur des sujets d'actualité, et les prépare par des campagnes d'affiches et de presse[9].

Effectif variable

Le Bureau confédéral est devenu au fil du temps, une structure permanente et la réelle instance décisionnelle de la Confédération. 4 articles des statuts de la CGT énonçaient, jusqu'en 1995 les principes de son fonctionnement. Son effectif fluctue selon critères mal définis. De 5 membres en 1920, le Bureau confédéral était composé de 8 membres en 1936. En effet le Congrès de réunification CGT-CGTU, réuni à Toulouse du 2 au 5 mars 1936, se penche sur des nouveaux statuts. Ils définissent le rôle et le mode désignation de l'ensemble des instances confédérales : le Comité confédéral national (CCN) aux articles 5 et 6, la Commission Administrative (CA), forte de 35 membres, aux articles 7 et 8, et le "Bureau de la Confédération" par 3 articles, 9, 10 et 11[10]. Appelé (article 9) par le Comité confédéral national, après chaque Congrès :

L'article 11 fixe la modalité des appointements de membres du Bureau, alors que l'article 10 définit leurs obligations, sur lesquelles il va être revenu infra. Le nombre s'accrut à 13 membres après la Libération, pour permettre une représentation égale des deux courants qui composaient une CGT sans cesse en proie à divisions (1922, 1939) puis réunifications (1936, 1943). La scission de 1947 et le départ des dirigeants du groupe Force ouvrière[11] n'entraina pas une diminution sensible du nombre des membres du Bureau confédéral. Les 5 partants furent remplacés par 5 nouveaux venus, tous non communistes pour préserver nominalement une parité[12] entre communistes et non communistes. Cette parité, qui relevait d'une part de fiction tant certains sympathisants étaient proches du PCF principale force de la gauche durant les trente-cinq années qui suivent la Libération de la France, eut cours jusqu'à la fin des années 1980. Elle mettait en évidence le fait que l'assise de la CGT fut encore plus large que l'audience du PCF, même s'il lui fournissait une forte proportion des dirigeants intermédiaires, dans les fédérations professionnelles, les unions départementales et l'appareil central. Elle explique, pour une part, le gonflement des effectifs du Bureau confédéral jusqu'aux années 1990. De 13 membres en 1955, le Bureau passe à 14 membres en 1965, 15 membres en 1969, 16 en 1975.

Les secousses des années 1980

À partir des "années 80" néenmoins, le nombre, longtemps stabilisé à 16 membres, atteint les 18 membres en 1985, tandis que la décrue des adhérents s'accélère. Cette inflation traduit les difficultés des débats internes à la CGT : la vitrine pluraliste que représente le Bureau confédéral doit en effet s'élargir pour être représentative de l'ensemble des sensibilités «politiques» qui traversent la gauche française. Les nominations, entre les Congrès par le CCN, de nouveaux membres parent aux démissions qu'entrainent les désaccords de plusieurs membres du Bureau[13] sur les orientations de la CGT, jugées trop proches de la direction du Parti communiste, surtout en matière internationale, où les orientations de la FSM suivent au plus près la ligne de la politique extérieure des dirigeants soviétiques. Le retrait de Pierre Gensous du secrétaire général de la FSM en 1978, semble à certains, un contre-feu trop faible face aux événements de Pologne, à l'intervention en Afghanistan ainsi qu'aux musèlement des syndicats dans les "pays de l'Est".

Les évolutions récentes

Après le tournant de 1989, le Bureau confédéral a tendance à décroître. Il atteint l'étiage de 10 membres en 2003. Lors du Congrès tenu en 2006, il se compose de 12 membres. Il y a toujours une règle de parité dans la désignation de ses membres. Mais le critère de l'appartenance politique supposée a fait place à l'égalité Femmes / Hommes. Il y a aujourd'hui parité exacte : 6 femmes et 6 hommes dans l'organisme dirigeant de la CGT. Il y a également parité à l'échelon inférieur, dans la Commission exécutive (CE) de 54 membres. Lors du 49 e Congrès, tenu en 2009, la tendance constatée depuis la fin du siècle précédent s'est accélérée, puisque le Bureau confédéral n'est constitué que de huit membres, à parité hommes/femmes. Certains observateurs[14] y voient une "reprise en main" face à une structure "anarchique". Ils notent cependant que ce n'est plus au Bureau confédéral que les grandes décisions sont prises, comme l'a montré l'épisode du référendum de 2005, où la Commission éxécutive désavouait une proposition de non consigne de vote émise par la Direction confédérale. Ils notent aussi la tendance à l'accroissement de collaborateurs du secrétaire général[15], dont l'expertise sur certains dossiers permettrait une aide plus efficace à la prise de décision.
Les événements sociaux de l'année 2010 semblent confirmer cette analyse.

L'incompatibilité avec un mandat électif

La version 1995 des statuts

Tout ce qui est énoncé ci dessus relève de l'observation historique. Le 45e congrès de la CGT, Montreuil 1995, a apporté une énième version à des statuts qui évoluent suivant les évolutions du salariat et des difficultés de l'organisation à étendre son champ de syndicalisation hors de ses "bastions" respectant les traditions. Le Bureau confédéral n'a plus droit qu'à un article dans les statuts de la CGT, l'article 30, qui contraint les membres du Bureau confédéral à son strict respect. Héritage de la Charte d'Amiens 1906, qui s'est vu consacré d'ailleurs à la totalité des centrales syndicales françaises, il stipule que : "Les membres du Bureau Confédéral ne peuvent être élus à un mandat national, électif même non rétribué, sans être reconnus comme démissionnaires du Bureau Confédéral". Cette séparation entre la responsabilité syndicale et un éventuel mandat électif est cependant, dans sa forme actuelle, particulièrement en retrait sur celle qui avait eu cours dans le passé.

L'article 10 de 1936

Lors de la préparation de la réunification syndicale, qui intervint lors du 24e congrès à Toulouse en mars 1936, cette question avait été l'une des plus débattues entre les «confédérés» et les «unitaires» de la CGTU. Les statuts finalement adoptés étaient énormément plus contraignants : des 3 articles dédiés au Bureau confédéral l'article 10, qui reprenait les thèses de Léon Jouhaux et de ses camarades confédérés, visait alors spécifiquement les communistes. Que disait cet article ?

Mais en 1945, les socialistes de la SFIO en pâtirent aussi : plusieurs d'entre eux furent écartés du Bureau confédéral en raison d'une fonction élective. Ainsi Albert Gazier, élu député en octobre 1945 à la première Assemblée constituante démissionnait du Bureau de la CGT. Pour se conformer à cette injonction en 1936, spectaculairement Benoît Frachon, promu au Bureau confédéral de la Cgt, se retirait, officiellement tout au moins, du Bureau politique du Parti communiste. Julien Racamond faisait de même en quittant le comité central[16].

La pratique entre 1948 et 1996

Le départ en 1947 des partisans de Force ouvrière (CGT-FO) changeait la donne, même si cela fut enregistré, "sur le papier", avec un temps de retard. En 1956, quatre membres du Bureau confédéral de la Cgt, Benoît Frachon, Léon Mauvais, Gaston Monmousseau et Henri Raynaud figuraient à nouveau sur la liste des membres du Comité central du PCF. Une cinquième Madeleine Colin y faisait un bref passage. Les deux premiers appelés étaient aussi membres du bureau politique, la plus haute instance de ce parti politique. Jusqu'en 1996, il fut de coutume que siègent ainsi au Bureau confédéral de la Cgt des dirigeants communistes. Tels furent les cas des secrétaires généraux Georges Séguy, Henri Krasucki et Louis Viannet. Depuis 1996, année pendant laquelle deux membres du Bureau confédéral, Louis Viannet et François Duteil quittèrent le bureau politique du Parti communiste français, il semble que le non cumul des deux fonctions deviennent une règle, même si rien dans les statuts du Syndicat ne l'oblige.

La composition du Bureau confédéral

Avant 1918

1895-1906, les temps fondateurs

1907-1914, à l'épreuve de Clemenceau, "crise à la CGT" et émergence de Jouhaux

De 1918 à 1922 : vers la scission CGT-CGTU

Le Congrès de 1918

Débats internes et affirmation de deux courants

La division syndicale

L'ère Léon Jouhaux

1923-1935

La Cgt réunifiée, 1935-1938 : "Front populaire !"

1938-1940 : nouvelle division

Clandestinité, réunification, Libération

1940-1944

L'ascension de Benoît Frachon et de Robert Bothereau

De 1945 à 1975 : la direction de la Cgt, durant les "trente glorieuses"

1945-1947 : derniers feux de l'unification syndicale

La "guerre froide" et la 4e République

La Cgt face au pouvoir gaulliste

L'après mai 1968

De 1975 à 1995 : du Programme commun à la désindustriallisation

1975 : la CGT partie prenante du programme commun de la gauche

Dès la fin du Congrès est élu le Bureau confédéral. 3 départs de cette instance sont annoncés, 5 responsables nouveaux sont élus

1978, l'euphorie unitaire du 40e Congrès

1979-1982 : crises à la Cgt

1983-1995, la Cgt subit l'ère mitterrandienne

1995, renouveau amorcé : 45e Congrès

La période récente, de 1999 au XXIe siècle

46e Congrès, 1999

47e Congrès

Entre le 47e et le 48e Congrès

48e Congrès

Le présent

49e Congrès, 2009

Voir aussi

Annexes

1936 : la délégation Cgt signataire des Accords Matignon

1968 : les négociateurs Cgt du constat de Grenelle

1944-1945 : les délégués de la CGT à l'Assemblée consultative provisoire

Du 7 novembre 1944 au 3 août 1945, L'Assemblée consultative provisoire siège à Paris, en attendant l'élection d'une Assemblée constituante. Cette Assemblée était composés de délégué, non élus mais désignés par les mouvements de Résistance, les partis politiques reconnus, les organisations syndicales. C'est l'unique période de l'histoire de France où les syndicats participent à une assemblée "parlementaire". La CGT eut droit à 12 sièges, la CFTC déléguait 4 membres, la Confédération générale des paysans travailleurs délégua 2 représentants. D'autres syndiqués CGT siégeaient dans cette Assemblée mais désignés par des organisations et mouvements de la Résistance. Parmi eux, il y avait Benoît Frachon et Louis Saillant pour le CNR, André Tollet pour le Front national, Pierre Neumeyer pour le mouvement Libération Nord. Pour ce qui est de la délégation de la CGT ses délégués[121] sont :

Notes

  1. Les résultats des élections prud'homales française (décembre 2008) ont renouvelé cette place : la Cgt a obtenu 33, 8 % des suffrages. En 2002 elle obtenait 32, 1 %, en 1997 32, 9 %. (résultats publiés dans Le Monde du 5 décembre 2008). La CFDT était à 22, 1 % en 2008 (25, 1 % en 2002, 25, 2 % en 1997), et Force ouvrière, en 3e place recueillait en 2008 15, 9 % (18, 2 % en 2002, 20, 3 % en 1997)
  2. Les statuts sont accessibles sur le site de la CGT.
  3. Paragraphe 3 des statuts de la Confédération générale du travail, cf. Claude Harmel, Cahiers d'histoire sociale, l'apparition de la CGT, p. 264.
  4. Robert Brécy, Le mouvement syndical en France, page 59.
  5. La Cgt et le mouvement syndical, 1925, pages 77-78.
  6. Cette désignation par le CCN ou la CE, est toujours la règle aujourd'hui, à l'exeption du secrétaire général, élu par le Congrès.
  7. La CGT et le mouvement syndical, 1925, pages 88-91.
  8. Les majuscules sont dans le texte
  9. 18e Congrès confédéral, Paris, 1925, page XI des statuts
  10. Statuts adoptés par le Congrès d'unité de Toulouse en mars 1936, réédités par la l'Institut d'histoire sociale Cgt, Montreuil, 1986, pages 76-77.
  11. Cf L'apparition de Force ouvrière; autour de Robert Bothereau, cité en bibliographie.
  12. nullement définie par un norme statutaire.
  13. voir infra la composition du Bureau confédéral.
  14. Le Monde, 2 décembre 2009 : "Bernard Thibault procède à un renouvellement inédit de la direction de la CGT", donne l'avis de René Mouriaux, et de Dominique Labbé, tous deux auteurs d'études sur la Cgt (voir bibliographie)
  15. Le Monde, 22 décembre 2009 : "A la Cgt, le faux départ de Jean-Christophe Le Duigou. "
  16. La lettre fut publiée en page Une de l'Humanité.
  17. Robert Brécy, page 59. Il est surprenant que ce premier responsable ne soit pas retenu par la postérité syndicale et historienne comme le 1er secrétaire confédéral.
  18. Robert Brécy, ibidem, et Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, tome 10, page 239. Né en 1859, mort en 1912, ce militant pourrait être lui aussi reconnu comme secrétaire général de la Cgt.
  19. Lagailse, le 1er "secrétaire général de la CGT" officiellement reconnu par les syndicalistes (tant CGT, cf IHS-CGT, "liste des secrétaires généraux de la CGT depuis 1895", que CGT-FO) et par la communauté des historiens, est employé de bureau (non ouvrier) aux Chemins de fer (cela n'a rien d'anormal), et il ne figure pas parmi les délégués du 1er Congrès de la Centrale syndicale à Limoges...
  20. notice Keufer du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français.
  21. L'âge indiqué est celui qu'il ont en 1906. La profession est celle d'origine. Elle évolue en effet. Paul Delesalle devient libraire, Émile Pouget est directeur de journaux anarchistes et anarcho-syndicalistes. Durant leur mandat les miltants sont des permanents rétribués, mais la trésorerie n'est pas d'une richesse excessive. Ce sont des problèmes financiers qui font "tomber" Grifhueles, dont l'accusateur est Albert Lévy, le trésorier, soupçonné plus tard d'être sous l'influence de Aristide Briand, ministre dans le gouvernement Clemenceau. Cf les notices du "Maitron".
  22. l'Humanité reprend la nouvelle en rubrique "dernière heure" de son édition du 27 janvier 1909
  23. C'est un vote interne à la Section des Fédérations, toutes comparaisons de chiffres avec les vote du CCN (Bourse et Fédérations) serait erronnée.
  24. Louis Niel assume cette appellation de "réformiste". Mais le fait que des historiens la reprennent pose problème, tant elle recouvre de poids idéologique une réalité plus diverse que la simple opposition "réformiste/révolutionnaire". Voir les analyses de Jacques Julliard (cf. sources) et de Madeleine Rebérioux dans La République radicale 1898-1914, collection Points, Le Seuil, 1975.
  25. Louis Niel, né en 1872 dans l'Aveyron, mort en 1950, était typographe à Montpellier quand il commençait à militer.
  26. Originaire d'Ivry-sur-Seine, Charles Desplanques (né en 1877) était ouvrier coiffeur à Paris.
  27. Postiers en grèves 1906-1909, CE Sud-est PTT, 1995, Christian Henrisey.
  28. La presse se fait écho d'affrontement physique !
  29. Âgé de 44 ans en 1909, Victor Lefèvre 1865-1928) venant de Villejuif (Val-de-Marne), était ouvrier horloger-Boîtier. L'ensemble des renseignements biographiques de cet article proviennent du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, 3e partie, volumes 10 à 15 (1871-1914) et 4e partie, volumes 16 à 44 (1914-1939).
  30. L'ensemble des résultats des votes ont pour sources : l'Humanité qui offre une rubrique "Vie sociale" particulièrement apportée; Le XIe Congrès de la CGT, Marseille, 1910, compte-rendu "officiel" des travaux, édité par la centrale syndicale en 1910.
  31. Sont donnés ici l'âge en 1912, la profession et les lieux de naissances et de militantisme
  32. Les documents préparatoires à ce Congrès qui n'eut pas lieu étaient prêts et ont été publiés. Cf site de l'Institut Cgt d'histoire sociale.
  33. Compte-rendu d'activité présenté au 14e Congrès de la CGT, Paris, 1919, par Léon Jouhaux, au nom de la direction sortante.
  34. Rapport d'activité présenté au 16e Congrès de la Cgt, Orléans, septembre 1920 : "L'action intérieure", page 9 du rapport.
  35. La Cgt est le mouvement syndical, 1925, page 177. Les chiffres de syndiqués donnent lieu à une abondante littérature, voir en sources : A. Kriegel, J-L Robert, A. Prost.
  36. Les chiffres des voix recueillis dans les congrès par les deux courants sont peu aisément trouvables de façon synthétique. De plus le compte-rendu in extenso du congrès livre pour le vote du rapport moral deux comptages des voix ! Le premier donne 1 482 voix "pour", 691 "contre", et 52 abstensions. Le second comptage donne 1 485 voix "pour", 658 voix "contre", 54 abstentions et 43 non votants. Cf pages 220 et 428 du volume éditée par la cgt au lendemain de ce congrès; La "source" utilisée ici est Georges Lefranc, Le mouvement syndical sous la IIIe République, page 257.
  37. Cf Pierre Monatte, Syndicalisme-révolutionaire et communisme, recueil de textes et de lettres au cours de cette période.
  38. 16e Congrès dela Cgt, Lille 1921, en pages d'ouverture du volume.
  39. Les chiffres donnés ici, sont ceux relevés par Antoine Prost, dans La CGT à l'époque du front populaire. (voir bibliographie]
  40. La CGT dans le Mouvement syndical, paru en 1925 et édité par le Cgt, page 226.
  41. Né en 1873, mort en 1933, Jules Lapierre a milité dans la métallurgie et dirigeait l'Union départementale de l'ancien département de Seine-et-Oise avant d'accéder au Bureau de la Confédération.
  42. Né en 1872, mort en 1963, Raoul Lenoir était issu de la Métallurgie, et fut secrétaire de la Fédération des Métaux avant son accès au Bureau de la Cgt.
  43. Né à Lyon en 1882, mort en 1960, Francis Million, typographe, avait dirigé l'Union départementale du Rhône, de 1913 à 1920
  44. Né en 1863, mort en septembre 1926, André Calveyrac (quelquefois orthographié Calveyrach) était trésorier depuis le congrès de 1918.
  45. Ibidem, page 253.
  46. l'Humanité du 31 juillet, page "le Front ouvrier". La même année en septembre se tenait le Congrès de la CGTU, et parallélisme des méthodes, par acclamations le Congrès ratifie la liste du Bureau confédéral, est-il noté dans l'Humanité du 25 septembre. Le journaliste ajoute cependant, qu'il y eut 1 voix contre et 9 abstentions... (le bureau de la CGTU comprenait 5 mebres aussi ; Gaston Monmousseau, Alice Brisset, Jean-Louis Berrar, Édouard Dudilleux, Julien Racamond.
  47. Félix Dupont, né en 1882, était un cheminot, révoqué lors de grèves de 1920, militant à l'UD de Seine-et-Oise
  48. Antoine Prost, La CGT à l'époque du Front populaire, tableaux annexes
  49. Cf L'apparition de Force ouvrière. Autour de Robert Bothereau. La personnalité de Robert Bothereau tient en deux volets biographiques, p. 17-42.
  50. Antoine Prost, ouvrage cité, p. 190.
  51. Dans la circonscription d'Aulnay-sous-Bois en Seine-et-Oise, cf Jacques Girault, Benoît Frachon, communiste et syndicaliste, p. 98-99. L'historien remarque que Frachon est un des rares candidats communistes à progresser à ces élections de déroute pour eux sur la totalité du territoire.
  52. La composition de la direction "unitaire" est donnée ici pour permettre la comparaison entre les deux centrales syndicales.
  53. Antoine Prost, la CGT à l'époque du Front populaire, p. 34 et tableaux annexes, p. 193.
  54. l'Humanité, 7 mars 1936, en première page.
  55. La date de naissance de Raymond Bouyer, mal traité par le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, qui omet d'indiquer son décès "prématuré" en 1952 tandis qu'il était Chef de cabinet de Léon Jouhaux au CES (Cf Léon Jouhaux, dans le mouvement syndical français, B. Georges, D. Tintant, page 368) est inconnue du rédacteur de ces lignes...
  56. Georges Lefranc, le mouvement syndical sous la Troisième République, page 382-384.
  57. E. Dolléans, tome 3, p. 192-193.
  58. avec Jacques Duclos
  59. Bernard Georges-Denise Tintant, Léon Jouhaux dans le mouvement syndical français, volume 2, page 292-293
  60. Ibid. page300
  61. L'épouse de Georges Buisson, résistante, est arrêtée en 1943, et meurt en Déportation.
  62. Aucun renseignement sur Raymond Bouyer n'est donné sur la période 1940-1945 par les sources utilisées dans cet article, exceptée 2 annotations du livre sur Léon Jouhaux, page 310 : membre en août 1945 du Comité de "Résistance ouvrière", il devient le chef de cabinet de Léon Jouhaux lorsque ce dernier préside le Conseil économique et social
  63. Cf la notice biographique de Julien Racamond, rédigée par Jean Charles, dans le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, tome 39.
  64. Édouard Dolléans, Histoire du mouvement ouvrier, (Cf bibliographie), tome 3, p. 196.
  65. Léon Jouhaux arrêté par la police française le 26 novembre 1942 est livré aux allemands en mars 1943. Interné en Allemagne, il ne revient en France que le 8 mai 1945. Benoît Frachon est secrétaire général de fait, tandis que Louis Saillant est secrétaire général suppléant Jouhaux. Cf Léon Jouhaux dans le mouvement syndical français, p. 303
  66. Cette création est avalisée par le Congrès qui se tient en avril 1946, ibidem, p. 304-308.
  67. Georges Lefranc, Le mouvement syndical de la Libération au mouvement de mai-juin 1968, page23.
  68. Les premières élections organisées depuis la Libération, sont les élections municipales, qui ont lieu fin avril-début mai 1945. Cf Raymond Huard, Le suffrage universel en France, 1848-1946, Aubier éditeur, 1990.
  69. Annie Lacroix-Riz, la Cgt de la Libbération à la scission de 1944 à 1947, tableaux, p. 72- 74.
  70. les anciens unitaires sont signalés par un °. La profession et le département ou la région indiqués sont ceux d'origine et de débuts militants s'ils sont différents.
  71. Georges Lefranc, Le mouvement syndical de la Libération.... , page 55. Lucien Molino (cf bibliographie) donne 857 contre 124 voix.
  72. C'est le 24 janvier 1951 qu'un arrêté gouvernemental supprime l'autorisation de séjour de l'organisation "étrangère" dite FSM. Ses locaux sont investis par la police le 6 février 1951. La FSM quitte Paris pour Prague. cf René Duhamel, Aux quatre coins du monde, éditions sociales, Paris, 1981, pages 39-40.
  73. Lucien Jayat :Tout ne finit pas avec nous, p. 252-253.
  74. Cf Le Peuple à l'une, édité en 1995 par la Confédération, a l'occasion du 75e anniversaire de la revue. Depuis 1948, la direction de ce journal était dévolue à un syndicaliste non communiste. En 1955, Jean Schæffer, en 1972 René Buhl, en 1982 Jean-Claude Laroze, en 1992 André Deluchat, correspondaient à ce profil.
  75. André Tollet s'interrogeait lors de l'écriture de ses souvenirs sur les causes de sa non réélection. Il était toujours un des plus jeunes membres du Bureau confédéral, en 1951. Il m'est arrivé une drôle d'histoire en 1951 écrit-il sobrement. Le départ de Yves Dellac était aussi inexpliqué, mais il aurait manifesté des doutes sur les campagnes anti-Tito, menée par le PCF, lors de la rupture entre la Yougoslavie et Staline (Cf Andolfatto et Labbé, cités en sources).
  76. Le chiffres propres au 30e congrès sont issus du volume rendant compte du 30e Congrès de la Cgt, 530 pages, édité par la CGT, alors 213 rue Lafayette, Paris 10e. Le nombre des adhérents est ... introuvable dans ce volume. Ce nombre est isu de La CGT, organisation et audience depuis 1945, (Andolfatto-Labbé).
  77. Selon l'expression créée par l'économiste Jean Fourastié
  78. L'âge indiqué ici ne figure pas, comme la majorité des fois avant 1967, dans le Compte-rendu du congrès
  79. Lucien Molino (1907-2000), dans son autobiographie, titre cet épisode, page 164 :" méthodes staliniennes pour une rétrogradation", voir en sources.
  80. Alain Le Leap (1905-1986), reprend son activité professionnelle d'inspecteur des Impôts. Il est élu maire d'une ville varoise en 1977
  81. N° 773, spécial congrès, 1959, de La Vie ouvrière.
  82. Figures militantes en Val-de-Marne 1870-1970, sous la direction de Claude Pennetier, éditions de l'Atelier, 2009.
  83. Notice biographique de Georges Séguy, Le Monde, 17 juin 1967 (il accède alors au secrétariat général de la CGT.
  84. C'est Joanine Roy, qui le constate, dans un article du Monde, le 17 juin 1967.
  85. source : documents du 36e Congrèes, retranscrits dans l'article du Monde cité supra.
  86. Jean Schæffer était au PSU de l'époque pré rocardienne. René Duhamel avait appartenu à la SFIO, Livio Mascarello à un éphémère petit parti socialiste unitaire des années "50".
  87. Lucien Jayat, ancien "confédéré" resté à la Cgt en 1948, a publié un récit de sa vie :Tout ne finit pas avec nous, 390 p., édité par la Confédération en 1978.
  88. Biographie dans le journal Le Monde 17 juin 1967, déjà cité.
  89. Sources utilisées : comptes-renus du 37e congrès dans les journaux l'Humanité (pas moins de 7 journalistes) et Le Monde, dont les articles sont signés par la journaliste Joanine Roy.
  90. L'intervention de Benoît Frachon au Congrès de 1969 est une sorte de testament politique et syndical, résumant au travers ses expériences, 60 ans de syndicalisme et en tirant des leçons fortes : condamnation des fractions organisées au sein de la CGT, refus de l'incompatibilité des mandats politiques et syndicaux, sans en faire un dogme et aspiration à l'unité syndicale, sans taire la diversité.
  91. Madeleine Colin demeure directrice du mensuel Antoinette destiné aux femmes
  92. Le Monde, 22 novembre 1969. L'Humanité, 22-11-1969.
  93. La Vie ouvrière, N° 1442, 19 avril 1972 : article cette grande dame qui se nomme CGT.
  94. La Vie ouvrière, N° 1444, 3 mai 1972
  95. l'Humanité, 27 juin 1975, page 6 : discours de Henri Krasucki
  96. Le Peuple, N° 1050/1051, décembre 1978, compte-rendu du 40e Congrès. Ce congrès donne lieu à de nombreuses gloses, dont se font échos les travaux particulièrement informés : Dominique Andolfatto-Dominique Labbe, La CGT, organisation et audience depuis 1945; Guy Groux-René Mouriaux, La CGT, crises et alternatives.
  97. Sur le sujet "féminisation, féminisme", voir Autour de l'histoire du magazine "Antoinette", cité en bibliographie.
  98. Le Peuple, n° spécial Congrès, 1978, pages 70-71
  99. D. Andolfatto-D. Labbé, ouvrage cité, chapitre "le personnel dirigeant confédéral", p. 155-189.
  100. Michel Dreyfus, dans l'Histoire de la CGT, met en lumière l'imbrication des causes de la crise : l'intervention soviétique intervient sur un fond de panne politique de lUnion de la gauche, de rupture de l'unité syndicale et de gestion gouvernementale déstructurante d'une culture politique "tribunitienne".
  101. Sur cette face du mouvement ouvrier, cf.  : Oscar L. Cole-Arnal, Prêtres en bleu de chauffe, les éditions ouvrières, 1992. Un ouvrage dense, qui associe témoignages et analyse, dont l'auteur est un historien américain
  102. Le Peuple, N° 1135/36/37 du 13 juin au 18 juillet 1982, 41e congrès, Lille, 13-18 juin 1982.
  103. Ces membres de droit du congrès sont les premiers secrétaires des Fédérations, les 98 représentants des Unions départementales, les 37 représentants de régions et les 123 membres de la CE sortante. La source utilisée pour ce 42e Congrès est La Vie ouvrière, N° 2153 du 2 décembre 1985.
  104. Le "delta" entre adhérents réels et adhérents fictifs est , pour l'ensemble des syndicats, ainsi qu'à toutes époques, un problème qui alimente les controverses historiennes, voir les ouvrages cités en sources : Andolfatto, Mouriaux, Harmel, Lefranc, Prost...
  105. Cf. Andolfatto-Labbé.
  106. La biographie de Daniel Anglerand ; VOIre le Maitron consacré aux Gaziers et électriciens, éditions de l'Atelier, 1996.
  107. La Vie ouvrière, N° 2335, du 29 mai 1989.
  108. Les documents sur la composition du 43e congrés sont d'une opacité telle qu'ils font s'interroger l'historien : travail bâclé ou travail cherchant à minorer, ou alors taire des évolutions ?
  109. l'Humanité, 27 mai 1989. Ce passage de phrase ne figure pas dans le compte-rendu de La Vie ouvrière...
  110. l'hebdo-la Vie ouvrière, N° 2676/115 du 8 décembre 1995.
  111. L'hebdo-La Vie ouvrière, N° 2677/116 du 15 décembre 1995. Âges, professions et organisations syndicales proposant les candidats à la CE, proviennent de cette source
  112. L'hebdo Vie Ouvrière, n° 2842/281 du 12 février 1999, les organismes de direction de la Cgt. Les âges donnés sont tels qu'il figurait lors de la candidature. Ils ne correspondent pas tous avec les calculs basés sur l'année civils. Les professions sont celles d'origine.
  113. L'hebdo Vie Ouvrière, n° 2841/280, du 5 février 1999
  114. Communiqué de presse de la Cgt, 6 mars 2003. Compte rendu du Comité confédéral de la Cgt.
  115. Le Monde, 5 février 2005. Le titre du journal est : Europe, Crise à la Cgt. Le Bureau confédéral ne livre pas la teneur de débats, probables, en son sein.
  116. Le Monde, 20 avril 2006 : Bernard Thibault veut profiter du succès de la contestation du CPE pour asseoir son autorité.
  117. rapport financier au 49e Congrès (Michel Donnedu, administrateur de la CGT) site spécial Congrès, décembre 2009
  118. communiqué public du 3 décembre 2009
  119. communiqué du 9 décembre 2009, sur l'adoption du rapport d'activité.
  120. l'Humanité, 12 décembre 2009, p. 7
  121. Archives nationales (Paris), Anne-Marie Gouriou, Roseline Salmon : Annexe du répertoire des membres, composition de l'Assemblée, page 10. Voir aussi la "Liste des membres de l'Assemblée consultative provisoire, Dictionnaire des parlementaires français, 1940-1958, pages 289-293.

Sources et bibliographie

- Origine syndicale-


-Origines universitaires-


-Études par période-


- Biographies de dirigeants-


- Œuvres et autobiographies de secrétaires confédéraux de la Cgt -


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