Confédération générale du travail

La Confédération générale du travail est un syndicat de salariés français créé le 23 septembre 1895 à Limoges. Elle fait partie des cinq confédérations de syndicats de salariés français reconnues comme représentatives par l'État...


Catégories :

Syndicalisme révolutionnaire - Syndicalisme - Confédération syndicale internationale - Internationale syndicale - Syndicat - CGT - Confédération européenne des syndicats - Organisme fondé en 1895 - Association ou organisme fondé sous la Troisième République

Logo-cgt.PNG
Logo de la Confédération générale du travail
Contexte général
Zone d'influence France France
Fiche d'identité
Fondation 1895, à Limoges (87)
Siège central 263, rue de Paris
93100 Montreuil
Secrétaire
général (e)
Bernard Thibault
Affiliation
 internationale
Confédération syndicale internationale
Affiliation
européenne
Confédération européenne des syndicats
Membres 711 000 revendiqués
(en 2005)
Site Internet www. cgt. fr

La Confédération générale du travail (ou CGT) est un syndicat de salariés français créé le 23 septembre 1895 à Limoges. Elle fait partie des cinq confédérations de syndicats de salariés français reconnues comme représentatives par l'État et est celle qui a obtenu le plus de suffrages (34%) aux dernières élections prud'homales de décembre 2008. Son actuel secrétaire général est Bernard Thibault de la Fédération des cheminots. La CGT est membre de la Confédération syndicale internationale (CSI) et de la Confédération européenne des syndicats (CES).

Elle figure comme principale organisation syndicale de salariés dans les élections aux comités d'entreprise comme parmi les délégués du personnel.

Historique

Militants de la CGT manifestant à Paris au sujet des services publics

Des origines à 1919

De la première scission à 1940

De 1941 à 1948

1941 : Promulgation de la Charte du travail interdisant les grèves et le lock-out le 4 octobre. Dès l'hiver 40/41, parution des premiers journaux clandestins. Développement des «comités populaires» qui organisent les premières luttes revendicatives. Du 26 mai au 9 juin a lieu la grève des mineurs du Nord et du Pas-de-Calais. Intervention des Allemands : 327 arrestations. En octobre : exécution par les Allemands de 88 otages composés surtout de militants CGT exclus, dont les 27 de Châteaubriant.

1942 : Rencontre entre Léon Jouhaux et Benoît Frachon à Cahors. Jouhaux est arrêté peu après et déporté en Allemagne.

1943 : Les accords du Perreux, signés le 17 avril par Robert Bothereau et Louis Saillant pour les «ex-confédérés» ; Henri Raynaud et André Tollet pour les «ex-unitaires», reconstituent la CGT. La CGT réunifiée participe à la constitution du conseil national de la Résistance (CNR) qui a lieu le 27 mai.

1944 : Publication le 15 mars du Programme du CNR (définissant les nationalisations, la Sécurité sociale et les comités d'entreprises) où la CGT est représentée par Louis Saillant. Le 10 août, la Grève des Cheminots de la Région Parisienne se déclenche et couvre à l'ensemble des services publics. Le 15 août, la police parisienne entre dans la grève. Le 18 août, la CGT clandestine nomme à la grève générale pour la Libération. Le lendemain c'est le déclenchement de l'insurrection parisienne, qui prendra fin avec la Libération de Paris le 25 août et l'arrivée du Général de Gaulle. Le 26 août, la CGT s'installe au grand jour dans ses locaux du 213 rue Lafayette : c'est la fin de la clandestinité avec une première réunion de son bureau. Le 8 septembre, son journal «La Vie Ouvrière» qui avait paru sous forme de tract pendant l'occupation, reparaît au grand jour. Création de la Confédération générale des cadres (CGC).

1945 : Début des nationalisations, création des comités d'entreprise et mise en place de la Sécurité sociale. Création de la Fédération syndicale mondiale (FSM) à laquelle adhère la CGT.

1946 : Du 8 au 12 avril a lieu le 26e congrès de la CGT à Paris, qui voit une nette domination des «unitaires» (proches du PCF). Elle revendique le chiffre de 5 millions et demi d'adhérents. Le rapport de Benoît Frachon est adopté par 84, 4% des voix. Le 5 octobre, promulgation du Statut Général des Fonctionnaires par le ministre Maurice Thorez. Début de la Guerre d'Indochine (19 novembre 1946). Pendant toute la durée du conflit, la CGT organise des manifestations de solidarité à l'égard du peuple vietnamien et en faveur de la paix.

1947 : La CGT obtient 59% des voix lors des premières élections à la Sécurité Sociale, mais la CFTC enregistre un percée avec 26% des voix. 1er Mai, grandes manifestations pour les revendications à l'appel de la CGT. Le 5 mai, éviction des ministres communistes du gouvernement. En juin, grèves chez Citroën, à la SNCF, dans les banques, dans les grands magasins. Le président du Conseil Paul Ramadier parle de «chef d'orchestre clandestin». En juillet, grèves à EDF, puis chez Peugeot, Berliet, Michelin. Le 1er août, accord CGT / CNPF pour une augmentation de 11% dénoncé par le gouvernement.

Les 13 et 14 novembre la division s'accentue au Comité Confédéral National (CCN) de la CGT entre la majorité et la minorité à propos du Plan Marshall et des mouvements de grève. La majorité, fidèle à Moscou, refuse le plan Marshall. Le 19 décembre, c'est la scission et la création par les minoritaires (qui refusent la soumission au PC) de la confédération «CGT-Force Ouvrière» (FO). FO tiendra son congrès constitutif en avril 1948 emportant à peu près 300 000 adhérents, soit une nette minorité.

De 1948 à 2000

1949 : Division : la FSM critique le plan Marshall et l'influence américaine en Europe, ce qui provoque une scission. Les syndicats des États-Unis, d'Angleterre et des Pays-Bas se retirent de la FSM. Ils créent la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) à laquelle adhère la CGT-FO aidée par les syndicats nord américains regroupés dans l'AFL-CIO.

1950 : Conquêtes : vote de la loi sur les Conventions collectives. Création du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig).

1953 : Retraites : du 4 au 25 août, grande grève dans les services publics. Le 4 août, la CGT puis la CFTC nomment à une journée d'action des secteurs public et nationalisé contre le recul de l'âge à la retraite. Les postiers de Bordeaux décident la poursuite du mouvement. Aussitôt les confédérations CGT, FO, CFTC nomment à la grève générale dans ces secteurs. Le 14 août, on compte quatre millions de grévistes.

1954 : Libération : début de la guerre d'Algérie (1er novembre). Durant tout le conflit la CGT soutient «les revendications des Algériens et leurs aspirations nationales.»

1956 : Conquête : troisième semaine de congés payés.

1962 : Paix : le 8 février, une manifestation anti-OAS durement réprimée fait 9 morts, pour la majorité membres de la CGT, au métro Charonne. Accords d'Évian, fin de la guerre d'Algérie (18 mars).

1963 : Les mineurs : à l'appel de la CGT et de FO, vaste mouvement de grèves des mineurs. Ils s'inquiètent des incertitudes pesant sur leur profession et revendiquent une augmentation des salaires.

1966 : Unité : accord revendicatif entre la CGT et la CFDT, qui s'est créée en novembre 1964 sur les bases de la CFTC, et de sa «déconfessionnalisation».

1967 : Georges Séguy succède à Benoît Frachon lors du 36e congrès tenu du 11 au 16 juin.

mai 68 : Grève générale : en mai et juin sept millions de travailleurs en grève occupent leurs usines. Constat de Grenelle : augmentation de 35% du salaire minimum, reconnaissance de la section syndicale à l'entreprise...

1970 : Nouvel accord CGT-CFDT, le 15 décembre, sur des revendications prioritaires : revalorisation du SMIC, retraite à 60 ans, semaine de 40 heures, emploi, heures de formation syndicale.

1972 : La CGT soutient le Programme commun de la Gauche.

1978 : Tentative infructueuse de Georges Séguy pour autonomiser la CGT du PCF.

1981 : La CGT nomme à voter pour François Mitterrand au second tour de la présidentielle.

1982 : Gouvernement de gauche : vote de la Loi de nationalisation (cinq groupes industriels, 36 banques). Ordonnances réduisant le temps de travail hebdomadaire à 39 heures, instituant la cinquième semaine de congés payés et ramenant l'âge de la retraite à 60 ans. Lois sur les droits des travailleurs dans l'entreprise, surtout le droit d'expression au cours du temps de travail. Création des Comités d'hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT).

1988 : Infirmières : mouvement de grève des infirmières à l'appel d'une Coordination nationale qui réclame surtout une augmentation significative des salaires et de véritables moyens pour la formation. Après la défection des autres syndicats, la CGT est seule à soutenir le mouvement.

1993 : Lors des élections politiques, la CGT ne donne aucune consigne de vote.

Manifestation de défense des retraites à Paris, le 22 mai 2008

1995 : Grève et départ de la FSM : importants mouvements de grève contre le plan d'Alain Juppé (novembre-décembre), dans lequel s'illustre Bernard Thibault. Lors de son 45e Congrès, la CGT décide de rénover ses statuts et de quitter la FSM.

1999 : la CGT adhère à la Confédération européenne des syndicats, fondée en 1973. Seconde loi sur les 35 heures, qui deviennent la durée légale du travail le 1er janvier 2000.

Après 2000

2002 : Élections prud'homales. La CGT reste en tête avec 32, 13 % des voix (-0, 98%) devant la CFDT 25, 33%.

2003 : Retraites : importants mouvements sociaux contre le projet de Loi Fillon (mai-juin)

2005 : Le 9 février, le comité confédéral national (CCN), le «parlement» du syndicat, recommande le rejet de la constitution européenne, contre l'avis du secrétaire général Bernard Thibault. Le congrès de 2006 est avancé de quelques mois.

2006 : La CGT tient son 48e Congrès à Lille du 24 au 28 avril. Participe au grand mouvement social contre le Contrat première embauche, disposition législative finalement abandonnée. Le 1er novembre elle participe à la fondation de la Confédération Syndicale Internationale.

2008 : Dernières élections prud'homales. La CGT conforte sa position de premier syndicat avec 34, 00 % des voix (+1, 87%) devant la CFDT en baisse à 21, 81%.

2010 : le syndicat est présent aux grèves contre la réforme française des retraites de 2010.

Positionnement actuel

Drapeau de la CGT dans une manifestation à Paris

Selon Guy Groux, directeur de recherche au Centre de recherches politiques de Sciences Po, la CGT est plus «contestataire» que les quatre autres syndicats représentatifs de droit, même si la direction centrale (Bernard Thibault) «tente un "aggiornamento".»[1], un positionnement contestataire qui l'amené à dénoncer l'accord du 11 janvier 2008 sur la modernisation du marché du travail[2]. La centrale syndicale explique cette décision en dénonçant une «instrumentalisation de l'agenda social» par le MEDEF ajoutant que ce dernier «a insidieusement agité la menace d'un échec des négociations et d'une loi susceptible de mettre toujours plus à mal le Code du travail» et nomme de ses vœux la mise en place d'«un ensemble de règles éthiques et contraignantes qui puissent fonder, demain, des négociations de bonne foi et conférer toute leur légitimité et leur force aux accords futurs.»[3].

Des détracteurs de la CGT considèrent que les sections syndicales locales mènent fréquemment des grèves pour défendre seulement les intérêts de leurs adhérents[4]. Ainsi, en février 2008, la grève d'une semaine initiée par la CGT provoqua de grandes perturbations à l'Aéroport d'Orly. Selon Le Figaro, 48 grévistes le lundi 11 février 2008 obligèrent les compagnies aériennes à annuler un vol sur deux à Orly[5], en raison d'une opposition au regroupement du contrôle aérien en Île de France dans une plate-forme unique. Cette opposition menée par la section locale aurait par conséquent eu, selon ses détracteurs, pour unique but d'éviter de diluer les effectifs de la CGT et de lui faire perdre la majorité qu'elle détient dans le centre d'Orly[4], [6]. Inversement, un parti comme le NPA a accusé la CGT et les autres confédérations de freiner leurs syndiqués dans les luttes sociales. Ces critiques ont entraîné l'absence de la CGT à l'Université d'été 2009 du NPA[7].

La direction de la CGT a rompu nombre de ses liens avec les partis de gauche, et affirme sa fidélité à la Charte d'Amiens, au risque de perdre, sur un "marché syndical" émietté, une spécificité plus subtile qu'il n'était dit sommairement (la fameuse "courroie de transmission"), à l'âge d'or de Benoît Frachon chez qui le politique s'était nourri du syndicalisme révolutionnaire[8], ou même de Georges Séguy[9] et Henri Krasucki dont leur jeune expérience résistante et concentrationnaire, et les cultures dont ils étaient issus influaient leur pratique syndicale.

La CGT s'est énormément investie dans les particulièrement populaires Grèves contre la réforme française des retraites de 2010 avec des contre-propositions. La CGT propose surtout que les salariés assujettis à des travaux pénibles aient droit à un départ à la retraite anticipé selon la durée d'exposition à la pénibilité[10]. Elle demande que les revenus financiers des entreprises soient soumis à contribution, en rappelant qu'en 2009, la Cour des comptes évaluait à 10 milliards d'euros le manque à gagner de cette non-contribution. Le syndicat veut remettre à plat la totalité des exonérations fiscales, évaluées 30 milliards d'euros en 2009, mais également moduler les cotisations sociales suivant les politiques d'emploi des entreprises.

Structure

Organisation

Siège de la Confédération générale du travail conçu par l'architecte Claude Le Goas

Avec 34, 00 % des voix aux dernières élections prud'homales (décembre 2008), la CGT est la première organisation syndicale de France en audience, mais deuxième derrière la CFDT en termes d'adhérents revendiqués (873 000) [11]

La CGT comprend 22 000 syndicats ou sections de base, regroupés en 33 fédérations professionnelles, dont principales sont celles des cheminots, de la métallurgie, des Mines-Energie, des PTT, de la Santé, et des Transports.

La CGT compte aussi deux unions, des ingénieurs, cadres et techniciens (UGICT) et des retraités (UCR), ainsi qu'un Comité national de lutte et de défense des chômeurs.

Les syndicats ou sections de base appartiennent à la fois à une union locale (UL) [12], ainsi qu'à une union départementale (UD) [13]. Existent aussi 21 comités régionaux interprofessionnels qui sont des lieux de coordination des UD d'une même région[14]. Les régions principales sont l'Île-de-France, le Languedoc-Roussillon, le Nord-Pas-de-Calais, les régions PACA et Rhône-Alpes.

Les instances dirigeantes de la centrale sont le Bureau confédéral (12 membres) et la commission exécutive (54). Le bureau est élu au sein de la commission exécutive par le comité confédéral national (CCN, 300 membres), qui réunit trois à quatre fois par an les représentants des départements, régions et fédérations et qui forme le "parlement" de la CGT.

Le débat central du 49e congrès confédéral sera probablement celui de la réforme des structures. Une note de 2005 [15], préparatoire au 48e congrès, et rédigée par un groupe de travail de la direction confédérale, avait suscité de vives réactions. Cette note proposait par exemple de ne permettre la création d'un syndicat de base qu'à partir de 20 adhérents, ou de former les fédérations professionnelles (30 aujourd'hui) autour de 8 "champs professionnels". Dans la perspective du 49e congrès (qui aura lieu début décembre 2009), une commission ad-hoc a été constituée pour préparer les décisions sur les réformes des structures[16].

Fédérations

Unions confédérales

Autres

Prud'homales

Organisation syndicale 1987 1992 1997 2002 2008
CGT 36, 35% 33, 35% 33, 11% 32, 13% 34, 00 %
Résultats par sections[17] : 2002 2008
Industrie 39, 6% 41, 95%
Commerce 33, 1% 35, 02%
Agriculture 24, 4% 26, 89%
Activités diverses 30, 7% 33, 12%
Encadrement 15, 8 % 16, 95%

Direction

Adhérents

Evolution du nombre d'adhérents (en milliers)
1948 1958 1968 1975 1997 2005
4 000 1 650 2 300 2 377 634 711

Liste des secrétaires généraux

Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT depuis 1999
siège de la Confédération générale du travail

*De 1945 à 1957, le Bureau de la CGT se compose de deux secrétaires généraux. (Modification de l'article 9 lors du 26e Congrès de la CGT en 1946)

Critiques

Étrangers en situation irrégulière de la Bourse du Travail de Paris

La CGT s'est fortement engagée dans le soutien aux travailleurs étrangers en situation irrégulière en faveur de leur régularisation administrative. Sur les 2500 salariés étrangers en situation irrégulière en lutte en Île-de-France, quelque 1500 auraient été régularisés[18].

Un collectif d'environ 800 étrangers en situation irrégulière occupait jour et nuit, depuis le 2 mai 2008, les locaux de l'annexe de la Bourse du Travail, rue Charlot à Paris (3e). Le service d'ordre de la CGT les en a expulsés par la force en juin 2009. «Tandis que la majorité des squatteurs sont partis pour leur manifestation hebdomadaire à Châtelet (1er) pour demander leur régularisation, le service d'ordre de la CGT somme ceux qui sont restés de quitter le bâtiment (la Bourse du Travail), appartenant en partie au syndicat. Une quarantaine de «gros bras» de la CGT, «le visage masqué ou cagoulé», arborant des brassards orange, ont débarqué, armés de «bonbonnes de lacrymogène», raconte Djibril Diaby, l'un des porte-parole : «Ils ont profité du fait que nous étions peu nombreux. Dès qu'ils sont entrés, ils ont gazé n'importe qui. Il a fallu sortir»[19]. Les étrangers en situation irrégulière ont passé la nuit, installés sur le trottoir en face du bâtiment, sur leurs matelas posés à même le trottoir, entre le fatras de leurs vêtements et autres ustensiles de cuisine, sous l'œil des gendarmes et CRS[19].

La Commission Administrative de la Bourse du Travail de Paris où siègent les principaux syndicats (CFDT, CGT, FO, CFTC, CGC, Unsa et Solidaires) a salué la "libération de la Bourse du Travail de Paris par les syndicats parisiens"[20], mais a été contestée par certaines associations et certains sections syndicales de la CGT, tandis que d'autres associations de défense des étrangers ont refusé de condamner le principe de récupération de ses locaux par la CGT.

Financement

Henri Krasucki a demandé en 1985 au conseil central des syndicats de l'URSS d'accorder à son syndicat une aide urgente de 10 millions de francs (1 million de roubles convertibles). Cette demande a un caractère strictement confidentiel et seul le comité central est au courant. Cette aide, acceptée par le Politburo du Parti communiste de l'Union soviétique, sera accordée en deux versements en 1985 et 1986 de 500 000 roubles provenant du comité du tourisme et d'excursion par le KGB[21].

La CGT a été mise en cause dans le financement du comité d'entreprise d'EDF depuis les années 1990. Au début des années 2000, cette polémique a pris un tour judiciaire, d'une part avec la révocation du Directeur Général de la Caisse centrale d'activités sociales (CCAS), qui avait évoqué des irrégularités lourdes et des dysfonctionnements, et , d'autre part, par le dépôt d'une plainte au nom des agents. Bernard Thibault a été entendu par la justice en juillet 2006 dans le cadre de cette affaire. Jean Lavielle et Brigitte Dareau, anciens responsables du CE ont été mis en examen à ce titre [22]. La CGT dément toute malversation au CE d'EDF-GDF, affirmant que «les dépenses sont contrôlées en permanence depuis une dizaine d'années, il y a une commission d'appels d'offre»[23].

Voir aussi

Notes et références

  1. Réformer, mais avec qui ?, Telos, novembre 2007
  2. Marché du travail : un accord historique ?, Francis Kramarz, janvier 2008
  3. Négociation sur le marché du travail : pourquoi la CGT n'a pas signé, point de vue de Maurad Rabhi, secrétaire de la CGT
  4. «Sous le ciel, la grève», Les Échos, 14 février 2008
  5. Un avion sur deux à Orly, des retards à Roissy-CDG, Le Figaro, 11/02/2008
  6. Terrorisme syndical, Le Figaro, 12/02/2008
  7. La CGT boude le NPA, L'Humanité, 11 août 2009. Consulté le 11 août 2009
  8. voir les analyses de Jacques Girault, Benoît Frachon, politique et syndicaliste, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 361 p., Paris, 1989.
  9. Georges Séguy, Résister, de Mauthausen à Mai 68, 230 p., L'Archipel, 2008.
  10. http ://www. cgt. fr/spip. php?page=article_dossier2&id_article=36876
  11. Chiffre annoncé lors du Congrès de 2006
  12. Il y a aujourd'hui 857 UL. Leur existence est prévue par l'article 14 des statuts confédéraux : "Les unions locales sont constituées par les syndicats et sections syndicales relevant d'une même zone géographique (localité, partie de localité, secteurs ou ensemble de secteurs, bassin d'emploi, etc. ) ".
  13. Il y a aujourd'hui 96 UD, dont l'existence et le fonctionnement sont régis par l'article 12 des statuts confédéraux.
  14. article 13 des statuts confédéraux
  15. Evolutions des modes de fonctionnement et des structures de la CGT
  16. [pdf] Dernière note de janvier 2009
  17. http ://www. resultats. prudhommes. gouv. fr/
  18. Alternatives économiques, juillet-août 2009
  19. http ://www. lemonde. fr/societe/article/2009/06/25/installation-de-sans-papiers-devant-la-bourse-du-travail-a-paris_1211071_3224. html
  20. Communiqué de presse de la Commission Administrative du 24 juin 2009
  21. Vincent Jauvert, «http ://hebdo. nouvelobs. com/sommaire/documents/003313/la-cgt-aussi. html», dans Le Nouvel Observateur, 7 octobre 1993 texte intégral ] 
  22. Le Figaro, 4 avril 2007
  23. article sur RTL. fr

Bibliographie

Publications confédérales

Liens externes


Recherche sur Google Images :



"Confédération Générale"

L'image ci-contre est extraite du site unef.fr

Il est possible que cette image soit réduite par rapport à l'originale. Elle est peut-être protégée par des droits d'auteur.

Voir l'image en taille réelle (372 × 448 - 19 ko - jpg)

Refaire la recherche sur Google Images

Recherche sur Amazone (livres) :



Principaux mots-clés de cette page : cgt - fédération - syndicats - grève - travail - congrès - confédération - syndicale - nationale - adhérents - paris - contre - loi - générale - 2008 - comités - france - sociale - union - création - compte - retraites - guerre - internationale - salariés - travailleurs - mouvement - révolutionnaire - 2009 - heures -


Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9d%C3%A9ration_g%C3%A9n%C3%A9rale_du_travail.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 05/11/2010.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu