Bourse du travail

Une bourse du travail était à l'origine un bureau de placement des ouvriers, assuré par les syndicats, selon le projet de l'économiste libéral belge Gustave de Molinari.


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  • Permanences du lundi au vendredi de 9h à 16h30. Mail : syndicat -cgt@paris. fr. Administratifs & Service Bourse du Travail - 4e étage - Bureau 403... (source : us-cgt-spp)
  • A côté de cette Fédération des Bourses du Travail cœxiste une Fédération Nationale des Syndicats, fondée à Lyon en 1886. De l'union de ces deux... (source : forez-info)

Une bourse du travail était à l'origine un bureau de placement des ouvriers, assuré par les syndicats, selon le projet de l'économiste libéral belge Gustave de Molinari[1]. C'est devenu ensuite un lieu, présent dans la majorité des grandes villes françaises où sont réunis les différents syndicats de salariés, ce lieu permet aux syndicats de posséder des locaux pour exercer leurs activités (réunions, permanence d'accueil syndical, services d'entraide, culture ouvrière... ).

Histoire

Implantation

Ce n'est pas une obligation légale pour les villes de les mettre en place, ces structures ont servi à la fin du XIXe siècle à aider les syndicats à s'organiser. Le mouvement syndical organisé dans la CGT s'est alors emparé de ces locaux pour en faire des véritables forteresses ouvrières et organiser les travailleurs. Des mairies fermèrent provisoirement certaines Bourses pour casser la dynamique syndicaliste[réf.  nécessaire].

Utilisation syndicale

Par des conférences des cours du soir les bourses du travail furent un des premiers supports de l'éducation populaire.

La Fédération des bourses du travail se fonde en 1892 au congrès de Saint-Étienne. Son premier secrétaire est Fernand Pelloutier. La Fédération des Bourses du travail a été l'un des fondements du mouvement syndical en organisant les travailleurs syndiqués dans les territoires. L'agitation ouvrière qui régnait en ces lieux a finalement découragé employeurs et salariés d'y venir pour la fonction de bureau de placement, qui a depuis par conséquent disparu[2].

De 1892 à 1902, les Bourses se développent rapidement en passant de 22 à 86.

Le courant syndicaliste-révolutionnaire était majoritaire dans les Bourses et considérait que la structuration syndicale des Bourses favorisait la conscience de classe des travailleurs des différentes professions réunies et permettait de développer une autonomie politique et culturelle de la classe ouvrière. Les Bourses devaient être l'embryon de la réorganisation de la société par les syndicats comme l'exprimait la Charte d'Amiens de 1906.

Perte d'influence

Après la première guerre mondiale, la priorité est donnée aux Unions départementales au détriment des Bourses. Les services d'entraide des bourses sont progressivement abandonnés sous l'influence des partis politiques de gauche qui les transfèrent vers les mairies ou l'État (secours du chômage, cours professionnels, placement gratuit).

Au XXIe siècle

Les bourses du travail peuvent aussi accueillir ponctuellement diverses organisations, collectifs ou associations luttant dans des domaines sociaux tels que les associations de droit au logement, d'aide aux étrangers en situation irrégulière (certaines grèves de la faim historiques de «sans-papiers» menées par le CSP59 se sont déroulées dans la bourse du travail de Lille)  ; en 2008, la CSP75 occupe l'annexe de la Bourse du travail de Paris dans le cadre des grèves des travailleurs étrangers en situation irrégulière).

Bibliographie

Notes et références

  1. Harmel, La pensée libérale et les questions sociales, Perrin, 1997
  2. Harmel, ibid

Liens externes

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