Syndicalisme réformiste
Le Syndicalisme réformiste, est une pratique syndicale qui tend à obtenir des avancées pour les salariés par le jeu du dialogue entre le patronat et le syndicat.
Recherche sur Google Images :
Source image : lequotidien.re Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur. |
Page(s) en rapport avec ce sujet :
- Le Syndicalisme réformiste, est une pratique syndicale qui tend à obtenir des ... et est autorisé sous les termes de la Licence de Documentation libre GNU... (source : babylon)
- Congrès de la CFDT : un syndicalisme réformiste est -il envisageable en France ?... développement à long terme aux résultats à court terme et la qualité de vie... (source : leclub.aef)
Le Syndicalisme réformiste, est une pratique syndicale qui tend à obtenir des avancées pour les salariés par le jeu du dialogue entre le patronat et le syndicat.
Ce type de syndicalisme est aussi qualifié de syndicalisme cogestionnaire (ou syndicalisme de cogestion), de syndicalisme d'accompagnement, ou syndicalisme de salon, selon ses opposants, ou encore de «syndicalisme social démocrate» [1].
Le terme réformiste est quelquefois contesté car on considère généralement qu'il s'agit d'une confiscation du terme par une école de pensée syndicale. L'utilisation de ce terme n'aurait pour seul but, par effet ricochet, de dire que les autres formes de syndicalisme refusent toute réforme. Pour tout autant, le terme réformiste est utilisé autant par ceux qui s'en réclament que ceux qui le dénoncent.
Il s'oppose a ce que ses tenants nomment le «syndicalisme contestataire» (lequel préfère le terme de syndicalisme de lutte), et au syndicalisme révolutionnaire.
Historique
Le syndicalisme réformiste a plusieurs origines :
- le réformisme politique socialiste qui vise à la transformation sociale progressive par la loi ;
- le syndicalisme chrétien qui refuse par principe la logique de lutte des classes.
Moyens d'action
Dans le cadre du rapport de force, le syndicalisme réformiste dispose de plusieurs formes d'actions qui sont complémentaires et se combinent :
- Rassembler un nombre important d'adhérents pour peser sur la société (syndicalisme de masse).
- Ne pas exclure la grève mais ne désirant la mettre en pratique que dans des cas extrêmes, une telle approche estime que la simple menace de grève peut établir le rapport de force indispensable aux négociations.
- la négociation avec le patronat, soit lors de rencontres régulières (d'ou le terme de syndicalisme de salon) soit lors d'une période de tensions (autour de la grève).
Organisations en France
Parmi les organisations syndicales françaises connues réformistes on trouve :
- la Confédération française démocratique du travail (CFDT),
- l'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA)
- la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC)
- la Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres (CFE-CGC)
- Force ouvrière est passée d'une pratique syndicale beaucoup réformiste à une pratique plus de lutte.
- La Confédération générale du travail (CGT) semble aujourd'hui suivre le chemin inverse.
Organisations en Belgique
- la FGTB. Le renardisme peut être reconnu comme une forme de réformisme syndical.
Autres formes de syndicalisme
Notes et références
- C'est le terme retenu par Dominique Labbé
Recherche sur Amazone (livres) : |
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 05/11/2010.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.