Industrial Workers of the World

Industrial Workers of the World ou IWW est un syndicat international fondé aux États-Unis en 1905 dont le siège actuel se trouve à Cincinnati dans l'Ohio.


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  • ... Aux Etats-Unis à partir de 1905, IWW " Industrial Workers of the World" est la première organisation syndicaliste révolutionnaire historique... (source : cnt.sr87.over-blog)
  • ... IWW, Industrial Workers of the World est un mouvement syndical... Sedira pour Tlaxcala et révisé par Fausto Giudice, membre de Tlaxcala, ... (source : tlaxcala)

Industrial Workers of the World ou IWW (les adhérents du syndicat sont aussi nommés plus familièrement les Wobblies) est un syndicat international fondé aux États-Unis en 1905 dont le siège actuel se trouve à Cincinnati dans l'Ohio. À son apogée, en 1923, l'organisation comptait à peu près 100 000 membres actifs[1]. Le nombre de ses adhérents déclina de façon spectaculaire après la scission de 1924, résultat de conflits internes et de la répression gouvernementale. Actuellement, l'organisation milite activement, et compte à peu près 2 000 membres à travers le monde. L'adhésion aux IWW ne requiert pas de travailler dans une entreprise où existe une représentation syndicale, ni n'exclut l'adhésion à une autre organisation syndicale.

Les IWW ont comme principe essentiel l'unité des travailleurs au sein d'un seul grand syndicat («One Big Union») comme classe partageant les mêmes intérêts. Elle vise à l'abolition du salariat. Les IWW sont connus pour avoir développé le Wobbly Shop, une forme de démocratie en entreprise, dans laquelle les travailleurs élisent des délégués rétermes. Les wobblies ont aussi mis en application d'autres formes de démocratie ouvrière, comme l'autogestion.

La création des IWW

Les IWW furent fondés au congrès de Chicago en juin 1905 par 200 délégués (socialistes, anarchistes et syndicalistes révolutionnaires) venant de l'ensemble des États-Unis (essentiellement de la Western Federation of Miners) et qui s'opposaient à l'orientation syndicale de l'American Federation of Labor, la principale organisation syndicale du pays.

Préparation du congrès de 1905

Les premières démarches vers la construction d'un syndicat furent entreprises dès l'automne 1904 lors d'une conférence informelle qui réunit six leaders du mouvement socialiste et syndical : William Trautmann, George Estes, W. L. Hall, Isaac Cowen, Clarence Smith, et Thomas J. Hagerty. D'autres militants, comme Eugene V. Debs et Charles O. Sherman, coopérèrent avec eux sans être présents à cette réunion. Ils partageaient la même analyse de la situation syndicale. Pour eux, les syndicats existants étaient incapables d'obtenir des avancées sociales significatives pour les travailleurs. Ils considéraient les syndicats comme l'American Federation of Labor trop conservateurs et «aristocratiques». Les autres organisations, plus petites mais plus revendicatives, comme l'American Labor Union , la Western Federation of Miners et la Socialist Trade and Labor Alliance, étaient trop peu efficaces dans leurs négociations avec les employeurs du fait d'un manque de solidarité et de coopération de la classe ouvrière[2].

Les syndicalistes présents à la réunion informelle décidèrent de préparer un meeting plus large pour le 2 janvier 1905 à Chicago auquel furent invitées trente personnes. À cette réunion secrète - connue sous le nom de "la conférence de janvier" - prirent part 23 militants, représentant de manière formelle 9 organisations syndicales. La conférence établit un manifeste dénonçant la forme prise par le mouvement ouvrier américain, surtout le fait de s'organiser par métier, et elle proposait des projets alternatifs pour une nouvelle forme d'organisation des travailleurs tout en appelant à un congrès pour organiser ce nouveau syndicalisme alternatif. Le congrès se tint aussi à Chicago le 27 juin. Le manifeste fut signé par l'ensemble des présents de la réunion de janvier et il fut adressé à l'ensemble des organisations syndicales en Amérique comme aux syndicats ouvriers européens[3].

Le Congrès de 1905

Le Congrès qui se réunit le 27 juin 1905 à Chicago se présentait comme le «congrès industriel» (Industrial Congress) ou la «Convention du syndicalisme industriel» (Industrial Union Convention) - il serait plus tard renommé Premier Congrès Annuel des IWW. Il est reconnu comme un des moments cruciaux de l'histoire du syndicalisme industriel et du mouvement syndical américains. Il réunit 203 syndicalistes révolutionnaires représentant 43 organisations couvrant une large palette de métiers. 70 délégués venant de 23 organisations avaient un mandat les autorisant à incorporer leur organisation dans le syndicat qui devait être fondé lors du congrès. 72 autres délégués provenant de 20 organisations étaient uniquement présents pour prendre des notes sur le déroulement du congrès et en rendre compte à leur organisation. Les 61 derniers délégués ne représentaient aucune organisation. Seuls les délégués ayant le mandat d'incorporer leur organisation aux IWW obtinrent un droit de vote proportionnel au nombre de membres de leur organisation - les autres délégués disposaient uniquement d'un vote chacun[4].

Des syndicats ouvriers représentés au congrès, 16 étaient alors affiliés à l'AFL. Ceux-ci, cependant, n'étaient pour la majorité que des syndicats locaux comptant peu d'adhérents. Seules cinq de ces organisations affiliées à l'AFL étaient représentées par des délégués ayant mandat de rejoindre le nouveau syndicat. Aussi ces syndicats ne jouèrent qu'un rôle mineur lors du congrès[5].

Les 23 organisations ouvrières qui envoyèrent un délégué mandaté pour se joindre aux IWW comptaient un total de 51 430 membres. Le nombre total des adhérents des 20 autres organisations se montait à 91 500 membres. Ainsi un tiers des adhérents représentés au congrès détenait presque l'ensemble des droits de vote. Sur les 51 000 droits de vote rassemblés par les organisations prêtes à construire le syndicat, 48 000 se répartissaient entre cinq organisations : la Western Federation of Miners (27 000 adhérents), l'American Labor Union (16 750 adhérents), les United Metal Workers (3 000 adhérents), les United Brotherhood of Railway Employees (2 087 adhérents), et la Socialist Trade and Labor Alliance (1 450 adhérents). À elles seules, ces organisations détenaient ainsi presque l'ensemble des pouvoirs au sein du congrès[6].

Les premiers organisateurs des IWW incluaient Big Bill Haywood, Daniel De Leon, Eugene V. Debs, Thomas J Hagerty, Lucy Parsons, Mary Harris Jones (plus connue sous le nom de Mother Jones), William Trautmann, Vincent Saint John, Ralph Chaplin.

Le syndicat avait comme objectif d'organiser la solidarité ouvrière et la lutte révolutionnaire pour renverser la classe patronale ; sa devise était «An injury to one is an injury to all» (une attaque contre l'un d'entre nous est une attaque contre nous tous) qui faisait écho à l'idéal des Knights of Labor au dix-neuvième siècle, «an injury to one is the concern of all» (une attaque contre l'un d'entre nous est l'affaire de tous). Les IWW furent créés à cause de la conviction largement de syndicalistes, socialistes, anarchistes et militants radicalisés que l'American Federation of Labor (AFL) avait totalement échoué dans sa tâche d'organiser la classe ouvrière américaine, puisque uniquement 5 % à peu près de l'ensemble des travailleurs appartenaient à un syndicat en 1905.

Le préambule de la Constitution des IWW déclare : La classe ouvrière et la classe patronale n'ont rien en commun. Il ne peut y avoir de paix tant que la faim et le besoin touchent des millions de travailleurs et que les quelques privilégiés, qui forment la classe patronale, jouissent de l'ensemble des bonnes choses de la vie. La lutte entre ces deux classes doit se poursuivre jusqu'à ce que les travailleurs du monde, comme classe, prennent possession des moyens de production, abolissent le salariat, et vivent en harmonie avec la Terre... En lieu et place du slogan conservateur, «Un salaire journalier honnête pour une journée de travail honnête», nous devons inscrire sur notre bannière le slogan révolutionnaire, «Abolition du salariat». C'est la mission historique de la classe laborieuse d'en finir avec le capitalisme[7].

Les Wobblies se différenciaient des autres syndicats de l'époque par leur promotion du «syndicalisme industriel » (industrial unionism), organisé par industrie, sans égard pour le type de métier ou la qualification, qui s'opposait au syndicalisme professionnel de l'American Federation of Labor, où le syndicalisme était organisé par type de métier. Ils soulignaient l'importance de l'organisation partant de la base, qu'ils opposaient au dispositif de délégation de pouvoir à des dirigeants syndicaux, qui se chargeaient ensuite de la négociation avec les patrons au nom des salariés. Ceci se manifesta dès le début dans le refus constant des IWW de signer des accords qui pourraient restreindre l'unique véritable pouvoir aux mains des travailleurs : le droit de grève. Quoique cette idée ne fût jamais développée en détail, ils envisageaient la grève générale comme le moyen de mettre à bas le dispositif du salariat, pour inaugurer un nouvel ordre économique qui placerait l'individu au-dessus du profit, et la coopération avant la compétition.

Une des contributions majeures des IWW au mouvement ouvrier, et une vigoureuse impulsion vers la justice sociale, fut d'accepter dès sa création, à la différence des autres syndicats américains, l'ensemble des travailleurs, y compris les femmes, les immigrés et les Afro-Américains. En effet, énormément de ses premiers adhérents étaient des immigrés et certains comme Carlo Tresca, Jœ Hill et Mary Jones atteignirent une certaine importance dans sa direction. Les Finlandais formaient une part non négligeable des adhérents immigrés des IWW. «Le nombre des adhérents finlandais aux IWW est évalué alors entre cinq et dix mille membres»[8]. L'Industrialist est rédigé en finlandais, il est publié à Duluth et forme l'unique quotidien du syndicat. À son apogée, il tire à plus de 10 000 exemplaires chaque jour. Une autre publication en finlandais, mensuelle, était le Tie Vapauteen («Route de la liberté»). Il existait aussi un centre d'éducation finlandais, le Work People's College toujours à Duluth, et le Finnish Labour Temple à Thunder Bay, qui servit d'autre part de siège aux IWW canadiens.

Les IWW furent dénoncés par les politiciens et la presse comme une menace à l'économie de marché, et comme une tentative pour monopoliser la main d'œuvre, à une époque où les monopoles industriels étaient combattus comme des entraves aux lois du marché. Les propriétaires d'usines employèrent des moyens non-violents (envoyant des membres de l'Armée du salut perturber les orateurs) et violents pour interrompre leurs réunions. Les membres IWW furent fréquemment arrêtés, et parfois assassinés, suite à ces prises de paroles publiques[réf.  nécessaire], mais ces persécutions ne firent qu'aviver le militantisme.

Action politique ou action directe ?

Comme énormément d'organisations de gauche de l'époque, les IWW se divisèrent bientôt sur des questions de politique. En 1908, un groupe conduit par Daniel De Leon affirma que l'action politique mené par le Parti ouvrier socialiste d'Amérique de De Leon formait la meilleure voie pour atteindre les buts des IWW. L'autre faction, avec à sa tête Vincent Saint John, William Trautmann, et Big Bill Haywood, pensait que l'action directe sous forme de grèves, de propagande et de boycotts était la voie la plus appropriée. Ils s'opposaient à l'arbitrage ainsi qu'à l'affiliation politique. La faction de Haywood l'emporta, et De Leon et ses partisans quittèrent l'organisation.

L'action syndicale

Une carte de membre des IWW

Les IWW commencèrent pour la première fois à attirer l'attention à Goldfield, Nevada en 1906 et au cours de la grève des Pressed Steel Car Company à McKees Rocks (Pennsylvanie) en 1909. Ils gagnèrent toujours en popularité cette année-là, lorsqu'il s prirent position pour la liberté d'expression. La ville de Spokane, dans l'État de Washington, avait interdit les réunions sur la voie publique, et arrêté Elizabeth Gurley Flynn[9], une militante Wobblie, pour avoir enfreint cette interdiction. La réponse fut simple mais efficace : quand un camarade était arrêté pour avoir pris la parole, la plupart de personnes se rendaient sur place et demandaient aux autorités de les arrêter tous, jusqu'à ce que cela devînt trop coûteux pour la ville. À Spokane, plus de 500 personnes furent incarcérées et quatre d'entre elles moururent. La tactique fut aussi employée avec succès à Fresno, Aberdeen et San Diego.

Manifestation des IWW à New York en 1914

En 1912, l'organisation comptait quelques 50 000 adhérents, essentiellement concentrés dans le Nord-Ouest , parmi les dockers, les ouvriers agricoles dans les États du Centre, et les régions d'industries textile et minière. Les IWW furent impliqués dans plus de 150 grèves, dont la grève du textile de Lawrence (1912), la grève de la soie de Paterson (1913) et the Mesabi range (1916). Ils furent aussi engagés dans ce qui est connu comme l'Émeute de Wheatland Hop, le 3 août 1913.

Entre 1915 et 1917, l'Organisation des ouvriers agricoles (AWO) de l'IWW regroupa des centaines de milliers d'ouvriers agricoles saisonniers dans tout le Midwest et l'Ouest des États-Unis, les inscrivant et les syndiquant fréquemment dans les champs, les chemins de fer et les jungles hobo[10]. Durant cette période, les IWW furent quasiment confondus avec les hobos. Les travailleurs itinérants ne pouvant guère s'offrir d'autres moyens de transport pour rejoindre leur prochain lieu de travail, les wagons de marchandises couverts, nommés par les hobos «side door coaches» (voitures à porte latérale) étaient souvent recouverts d'affiches de l'IWW. La carte de membre de l'IWW était reconnue comme suffisante pour voyager par le train. Les travailleurs obtinrent fréquemment de meilleures conditions de travail en utilisant l'action directe sur le lieu de production, et faisant grève "sur le tas", ralentissant consciemment et collectivement leur travail. Les conditions de travail des ouvriers agricoles saisonniers connurent une énorme amélioration grâce au syndicalisme Wobbly.

Tirant parti du succès de l'AWO, le Syndicat des Travailleurs Forestiers Industriels de l'IWW (Lumber Workers Industrial Union) (LWIU) utilisa des procédés identiques pour organiser les bûcherons et autres travailleurs forestiers, tant dans le Sud profond que sur la côte pacifique du Nord-Ouest des États-Unis et du Canada, entre 1917 et 1924. La grève des forestiers de l'IWW en 1917 mena à la journée de travail de 8 heures et perfectionna largement les conditions de travail dans le Nord-Ouest , sur la côte pacifique. Même si les historiens du milieu du siècle en attribuent le mérite au gouvernement américain ainsi qu'aux «magnats forestiers visionnaires», c'est une grève de l'IWW qui avait imposé ces concessions[11].

De 1913 au milieu des années 1930, le Syndicat des travailleurs du transport maritime de l'IWW (Marine Transport Workers Industrial Union) montra qu'il formait une force avec laquelle il fallait compter. Il rivalisa avec les syndicats de l'American Federation of Labor pour prendre l'ascendant dans l'industrie. Étant donné son engagement en matière de solidarité internationale, ses efforts et ses succès dans le domaine ne furent pas étonnants. Local 8, une section du syndicat était dirigée par Ben Fletcher ; il avait recruté essentiellement des dockers afro-américains sur les quais de Philadelphie et de Baltimore. Il y avait toujours d'autres dirigeants, comme l'immigrant suisse Waler Nef, Jack Walsh, E. F. Doree, et le marin espagnol Manuel Rey. L'IWW était aussi présente sur les quais de Boston, New York, La Nouvelle-Orléans, Houston, San Diego, Los Angeles, San Francisco, Eureka, Portland, Tacoma, Seattle, Vancouver, mais aussi dans des ports des Antilles, du Mexique, d'Amérique du Sud, d'Australie, de Nouvelle-Zélande, d'Allemagne et d'autres nations. Les membres de l'IWW jouèrent un rôle dans la grève générale de San Francisco de 1934, et dans les luttes syndicales menées par la base de l'International Longshoremen's Association tout le long de la côte ouest .

Les Wobblies jouèrent aussi un rôle lors de grèves sur le tas et d'autres luttes syndicales menées dans les années 1930 par les United Auto Workers, en particulier à Détroit, quoiqu'ils n'aient pas établi là une forte présence syndicale.

Les IWW eurent fréquemment des difficultés à conserver leurs avantages, à l'endroit où, comme à Lawrence, ils avaient gagné leurs grèves. En 1912, les IWW dédaignèrent les accords de convention collective, et prônèrent la lutte permanente à l'atelier contre le patron. Il s'avéra cependant complexe de maintenir cette sorte d'élan révolutionnaire contre les employeurs. À Lawrence, les IWW perdirent presque tous leurs membres dans les années qui suivirent la grève, car les employeurs sapèrent progressivement la résistance de leurs employés, et éliminèrent la majorité des plus farouches supporters du syndicat.

Clarice Stasz, biographe de Jack London note que ce dernier «voyait les Wobblies comme un apport bénéfique à la cause socialiste, quoiqu'il ne fût pas aussi radical pour appeler par exemple au sabotage». Elle mentionne une rencontre personnelle entre London et Big Bill Haywood en 1912.

La répression gouvernementale

Joseph J. Ettor, qui fut arrêté en 1912, faisant un discours devant les coiffeurs en grève.

L'efficacité des tactiques non-violentes des IWW provoqua une réaction violente du gouvernement, des milieux patronaux, et de groupes de «citoyens». En 1914, Jœ Hill (Jœl Hägglund) fut accusé de meurtre et , malgré seulement des preuves indirectes, il fut exécuté par l'État de l'Utah en 1915. Le 5 novembre 1916 à Everett, un groupe d'hommes d'affaires, appelés shérifs-adjoints et menés par le shérif Donald McRæ, attaqua des membres du syndicat sur le paquebot Verona, en tuant au moins 5 (6 autres ne furent jamais retrouvés et disparurent certainement dans le Puget Sound). Deux membres de la bande furent tués, et quoique les circonstances exactes demeurent inconnues, on pense que les deux adjoints ont été touchés par des «tirs amis»[12], [13].

De nombreux membres de l'IWW s'opposèrent à la participation des États-Unis au premier conflit mondial. L'organisation vota une résolution contre la guerre à son congrès de novembre 1916[14]. Ceci rappelle l'opinion exprimée au congrès fondateur de l'IWW, que la guerre forme une lutte des capitalistes entre eux, dans laquelle le riche s'enrichit, et où fréquemment le pauvre meurt des mains d'autres travailleurs.

Le quotidien des IWW, l'Industrial Worker , écrivait, juste avant l'entrée en guerre des États-Unis : «Capitalistes d'Amérique, nous nous battrons contre vous, pas pour vous ! Il n'existe aucune force au monde qui puisse forcer la classe ouvrière à se battre si elle ne le veut pas.» Pourtant, lorsque la déclaration de guerre fut votée par le Congrès américain en avril 1917, Bill Haywood, secrétaire général et trésorier des IWW, devint résolument persuadé que l'organisation devait adopter un profil bas, afin d'éviter les menaces perceptibles contre son existence. Elle cessa toute activité anti-guerre, comme l'impression d'affichettes et de documents opposés à la guerre. La propagande contre la guerre ne fit plus partie de la politique officielle du syndicat. Après bien des débats au Directoire Général des IWW, Haywood prônant le profil bas, alors que Frank Little soutenait la poursuite de l'agitation, Ralph Chaplin trouva un compromis. La déclaration qui en résulta dénonçait la guerre, mais les membres des IWW étaient invités à exprimer leur opposition en utilisant les procédures légales de la. On les conseillait de se faire enregistrer, en indiquant leur demande d'exemption par «IWW, opposé à la guerre»[15].

Bien que les IWW ait modéré son opposition verbale, la presse respectant les traditions et le gouvernement américain réussirent à dresser l'opinion publique contre elle . Frank Little, l'opposant de l'IWW le plus virulent à la guerre, fut lynché à Butte dans le Montana en août 1917, juste quatre mois après la déclaration de guerre.

Le gouvernement saisit l'occasion de la Première Guerre mondiale pour briser l'IWW. En septembre 1917, des agents du département de la justice menèrent des opérations simultanées contre quarante-huit locaux de réunion de l'IWW à travers tout le pays. En 1917, cent soixante-cinq dirigeants du syndicat furent arrêtés pour conspiration visant à entraver la conscription, à encourager la désertion, et intimider les autres dans les cas de conflits du travail, conformément à l'Espionage Act ; cent un passèrent en jugement devant le juge Kenesaw Mountain Landis en 1918. Ils furent tous reconnus coupables-—même ceux qui n'appartenaient plus au syndicat depuis des années—-et reçurent des peines de prison allant jusqu'à vingt ans. Condamné à de la prison, mais laissé en liberté provisoire sous caution, Haywood s'enfuit en Union soviétique, où il séjourna jusqu'à sa mort.

Dans son ouvrage "The Land That Time Forgot" (traduction du titre : La terre que le temps oublia), publié en 1918, Edgar Rice Burroughs présentait un membre des IWW comme un traître et un vaurien spécifiquement méprisable. Cette vague de dénigrement poussa, en de nombreux lieux, des groupes d'auto-défense à attaquer les IWW. À Centralia le 11 novembre 1919, Wesley Everest, membre du syndicat et ancien combattant, fut remis à la foule par les gardiens de la prison. Il eut, dans un premier temps, les dents cassées avec une crosse de fusil, puis fut castré et lynché trois fois en trois lieux différents, et enfin son corps fut criblé de balles, avant d'être enterré dans une tombe anonyme[16]. Le rapport officiel du médecin légiste attribua le décès à un «suicide».

Après la guerre, la répression continua. Des membres des IWW furent poursuivis pour infraction à différentes lois fédérales et gouvernementales, et les Raids Palmer de 1920 sélectionnaient les membres de l'organisation qui étaient nés à l'étranger. Au milieu des années 1920, le nombre d'adhésions avait déjà décliné à cause de la répression gouvernementale, déclin qui s'accrut toujours de façon substantielle lors du schisme de 1924, causé par des querelles au sein de l'organisation, quand le syndicat se divisa entre les "Occidentaux" et les "Orientaux" à propos d'un certain nombre de questions, comme le rôle de l'administration générale (fréquemment présenté de façon simplificatrice comme une lutte entre les "centralisateurs" et "décentralisateurs") et les tentatives du Parti communiste de contrôler l'organisation par le noyautage. En 1930, les adhésions étaient tombées aux environs de 10 000.

Les IWW après la Seconde Guerre mondiale

Les Wobblies continuèrent de syndiquer les travailleurs et leur présence était forte dans les ateliers de mécanique de Cleveland, dans l'Ohio jusqu'aux années 1950. Après l'adoption par le Gouvernement des États-Unis en 1950 de la loi Taft-Hartley, qui exigeait le renvoi des dirigeants syndicaux communistes, l'IWW rencontra une baisse du nombre de ses adhérents tandis que des divergences d'opinion se faisaient jour concernant la manière de répondre au défi. Les métallos et les mécaniciens de l'IWW de Cleveland tranchèrent en se retirant du syndicat, provoquant un nouveau déclin massif des membres.

Les adhésions aux IWW tombèrent à leur plus bas niveau au cours des années 1950, mais durant les années 1960, le Mouvement des droits civiques, l'opposition à la guerre au Viet-Nam, et les différents mouvement étudiants dans les universités des États-Unis donnèrent une nouvelle vie auxIWW, mais avec bien moins de nouvelles adhésions que lors des grandes campagnes syndicales de la première partie du 20e siècle.

Des années 1960 aux années 1980, les IWW organisa plusieurs petites campagnes syndicales. comme des entreprises tenues coppérativement et collectivement en particulier dans la presse : Red & Black (Détroit, Michigan), Lakeside (Madison, Wisconsin), and Harbinger (Columbia, Caroline du sud). L'University Cellar, une librairie sans but lucratif fondée par des étudaiants de l'University of Michigan students, fut pour plusieurs années la plus grande entrprises syndicés par les IWW avec à peu près 100 membres. Dans les années 1960s, Rebel Worker fut publié à Chicago bypar les surréalistes Franklin et Penelope Rosemont. Une édition fut publiée à Londres avec Charles Radcliffe qui s'impliquerait dans l'Internationale surréaliste.

Pendant les années 1990, les IWW furent investies dans de nombreuses luttes syndicales et combats pour la liberté d'expression, dont Redwood Summer et les piquets de grève devant le Neptune Jade dans le port d'Oakland à la fin de 1997. Des adhérents des IWW construirwent leur propre serveur Intnrnet, le gérant de la chambre d'un des membres avant de le déplacer ê son site actuel dans un bureau de San Francisco. Les IWW gèrent désormais leur propre domaine internet (iww. org).

Les campagnes de synicalistaion des IWW dans les années recentes ont inclus une campagne importante de syndiquer Borders Books en 1996, aune grève au Lincoln Park Mini Mall à Seattle la même annêe, des campagnes de synicalistaion ê Wherehouse Music, Keystone Job Corps, l'organisation communautaire ACORN, plusieurs centres de jeunes et et de sans domicile fixe à Portland (Oregon) et des magasins de recyclage à Berkeley. Les membres des IWW ont été actifs dans les métiers du bâtiment, le transport maritime, les chantiers navals, les industries de haute technologie, les hôtels, les restaurants, les organismes d'intérêt public, les écoles, les universités, les centres de recyclage, les chemins de fer, les messagers à vélo et les chantiers de bois.

Les IWW intervinrent plusieurs fois pour aider les membres ordinaires des syndicats ordinaires, par exemple leses travailleurs des scieries à Fort Bragg en Californie en 1989, les travailleurs des stands de concession dans le San Francisco Bay Area dans la fin des années 1990 et , plus récemment dans les chantiers navals le long du fleuve Mississippi.

Au début des années 2000, les IWW organisèrent Stonemountain and Daughter Fabrics, une boutique de tissus et de couturière à Berkeley. Le magasin sont toujours sous contrat avec les IWW.

En 2004, une section syndicale des IWW s'implanta dans un magasin de l'enseigne Starbucks à New York, une entreprise réputée pour son refus de laisser ses salariés se syndiquer, et en 2006, les IWW poursuivirent leurs efforts au sein de Starbucks en syndiquant plusieurs magasins dans la région Chicago. [17] En septembre 2004, les court conducteurs de grands routiers à Stockton California grêvèrent. Presque l'ensemble des demandes furent satisfaites. En dépit de victoires au début de Stockton, le syndicat des conducteurs de camion cessa d'exister à la mi-2005.

Les IWW commenèrent de syndiquer les messager à bicyclettes acev un certain succès. Entre 2003 et 2006, les syndicats IWW organisa des coopératives alimentaires à Seattle, à Washington ainsi qu'à Pittsburgh. Les IWW représentent des employés administratifs et de maintenance, sous contrat à Seattle, mais leur groupe à Pittsburgh perdit 22-21 dans une élection NLRB election, quiite à se faire voir invalider les résultats à la fin 2006 à cause dumportement de la direction avant l'electicontrat d'élecctions. L'activité récente inclut une importante campagne dans l'industrie des denrées alimentaires entre les travailleurs immigrants dans lesNew York City et la création d'une présence à Los Angeles en organisant les camionneurs court-courriers et les chauffeurs de taxi.

Le recyclage de la ville de Berkeley est ramassé, trié, traité et envoyé à l'ensemble des entreprises à travers deux différents entreprizses syndiqués par les IWW.

Ils font l'essai du syndicalisme géographique au lieu d'industriel comme à Philadelphie.

Ils ont aussi participé contre la guerre en Irak et les usines avec des mauvaises conditions de travail et soutienntent un boycott de Coca-Cola pour l'implication supposée dans la répression des droits des travilleurs de la Colombie.

En 2006, le siège de l'IWW fut transféré à Cincinnati.

Également en 2006, une branche syndicalisa Landmark Shattuck Cinemas, espérant gangner un contrat par toyut moyen indispensable.

Il y a à peu près 2000 membres (900 en règle), la majorité aux United States, bmais également dans ces pays-ci : Australie, Canada, Ireland et le Royaume-Uni.

Les IWW en Australie

L'Australie rencontra les IWW particulièrement tôt, avec les branches de Chicago et de Détroit formant en Australie.

Les IWW en Australie se développent dans une atmosphère de revendications syndicales après 1908. Les IWW prirent leur essor en s'opposant à la conscription obligatoire en Australie. Ils utilisèrent bon nombre des tactiques utilisées aux États-Unis comme la défense de la liberté d'expression.

Les IWW de l'Australie ont été importants, cependant, en particulier en termes de son travail d'organisation industrielle. Les IWW collaborèrent avec de nombreux autres syndicats, en encourageant le syndicalisme industriel et du militantisme. Surtout, les stratégies de l'IWW eurent effet important sur la Australasian Meat Industry Employees Union. AMIEU établit les syndicalisme obligatoire et les conseils ouvriers et efficacement réglementé comportement de la direction vers la fin des années 1910.

Les IWW étaient bien connus pour s'être opposés à la Première Guerre mondiale à partir de 1914, et , à bien des égards, fut l'avant-garde de la lutte contre la conscription (cette fois opposé à la conscription virilité).

Les IWW ont continuèrent d'opérer illégalement pour de libérer ses prisonniers de classe de guerre et fusionnèrent brièvement avec deux autres tendances radicales--des anciens partis socialistes et des métiers salles de formation pour un parti communiste naissant et aussi au Conseil communiste d'Adela Pankhurst. Les IWW cependant quittèewnt le CPA peu de temps après sa formation, emportant avec elle la majorités des membres militants membres étant travailleurs industriels.

Dans les années 1930 les IWW en Australie avaient diminué de façon significative et participèrent auxuvements de chômeurs qui ont été en grande partie par les communistes désormais stalinisés. En 1939, l'Australian IWW avait quatre membres, selon la surveillance par les autorités gouvernementales, et ces membres ont toujours refusé la Deuxième Guerre mondiale. Les IWW existent toujours avec peu d'influence.

Les IWW au Royaume-Uni

Des syndicalistes révolutionnaires comme James Connolly avaient gardé des liens proches avec les IWW aux États-Unis comme au Royaume-Uni et en Irlande. Quoique bien plus petit que ses homologues nord-américains, le BIROC (British Isles Regional Organising Committee) annonçait près de 200 adhérents au Royaume-Uni et Irlande, en 2006. Le nombre des adhérents avait augmenté de manière continue depuis les années 1990. Pour l'année 2005-2006 le nombre de syndiqués avait augmenté de près de 25%.

Les IWW sont présents sous différentes formes au Royaume-Uni depuis 1906. Aussi les IWW ont été présents, à des degrés divers, dans de nombreuses luttes au cours des premières décennies du vingtième siècle, dont la Grève Générale de 1926 et les grève des dockers de 1947. Plus récemment des membres du syndicat se sont investis lors de la grève des dockers de Liverpool qui a duré de 1995 à 1998, comme dans divers mouvements de 1990 à 2000, dont l'implantation réussie du syndicat dans certaines entreprises, comme les travailleurs assistants les parlementaires du Parti Socialiste Écossais, au Parlement Écossais. En 2005, lors de l'année du centenaire des IWW, une pierre commémorative a été érigée dans une forêt du Pays de Galles pour commémorer le centenaire de la création du syndicat et la mort de la militante américaine des IWW et d'Earth First!, Judi Bari.

Les IWW ont créé un site internet. Ils comptent huit branches professionnelles, plusieurs groupes à travers le Royaume-Uni mais aussi deux réseaux professionnels qui émergent dans les secteurs de la santé et de l'éducation. Ils ont monté un syndicat pour les assistants parlementaires au Parlement Écossais. Les IWW des les Îles Britanniques publient un magazine, Bread and Roses et une lettre d'information pour les travailleurs dans le secteur de la santé.

Musique folk et chansons protestataires

Une des caractéristiques des IWW, depuis leur création, est la chanson. Pour contrecarrer les patrons qui appelaient la fanfare de l'Armée du salut pour couvrir les orateurs des wobblies, Jœ Hill composa des parodies d'hymnes chrétiens pour que les membres du syndicat puissent chanter et accompagner la fanfare de l'Armée du Salut, tout en affirmant leurs positions, (par exemple, "In the Sweet By and By " devint "There'll Be Pie in the Sky When You Die (That's a Lie) ", "Il y aura du gâteau--pour toi--au Ciel lorsque tu mourras, c'est un mensonge). Leurs chansons fut bien connues quoiqu'elle avait commencé par l'obligation. Les IWW compilèremt ses chansons officielles dans le Little Red Songbook et continuent toujours de mettre ce livre à jour. Dans les années 1960, le renouveau de musique populaire américaine causa un renouveau dans ses chansons et celles des autres Wobblies. and Des gens syumpatisèrent avec les Wobblies lorsqu'il s ne devenaient carrément pas membres.

À propos du nom

L'acronyme I. W. W. veut dire Industrial Workers of the World bien bien entendu, mais a été interprété de différentes manières, comme "I Won't Work" (Je ne travaillerai pas), "I Want Whiskey" (Je veux du whisky), "International Wonder Workers" (Les formidables travailleurs internationaux), and "Irresponsible Wholesale Wreckers" (Les irresponsables grossistes en destruction). Le 17 août 1917, le sénateur de l'Arizona Henry F. Ashurst déclara même que ce "I. W. W. means simply, solely and only, Imperial Wilhelm's Warriors" (I. W. W. veut dire seulement, simplement et uniquement Combattants impériaux de Guillaume II), prétendant faussement un lien entre les I. W. W. et l'empereur allemand Guillaume II[18].

L'origine du surnom "Wobbly" n'est pas claire. Nombreux sont ceux qui croient qu'il fait référence à un outil nommé "wobble saw", alors que d'autres pensent que le mot était un code pour sabotage. On raconte fréquemment l'anecdote que le propriétaire d'un sympathique restaurant chinois de Vancouver faisait crédit aux wobblies, et qu'avant de le faire, il leur demandait si ils faisaient partie du "I Wobble Wobble", ne parvenant pas à prononcer le "W" anglais. "[19] Une autre explication avance que le terme aurait été employé de façon péjorative par les socialistes de San Francisco vers 1913 pour la première fois et ensuite adopté par les I. W. W, flattés de cet honneur[20]. En tout état de cause, ce surnom, qui existe depuis les premières heures de l'union, est toujours utilisé à ce jour.

L'Union a fréquemment été maladroitement renommé "International Workers of the World" (Travailleurs internationaux du monde).

Quelques adhérents

Parmi les adhérents des IWW, nous pouvons nommer Helen Keller, Jœ Hill, Ralph Chaplin, Ricardo Flores Magon, James P. Cannon, James Connolly, Jim Larkin, Paul Mattick, Big Bill Haywood, Eugene Debs, Elizabeth Gurley Flynn, le nationaliste indien Lala Hardayal, Frank Little, le fondateur de l'ACLU Roger Nash Baldwin, Harry Bridges, le poète de la beat generation Gary Snyder, l'anthropologue David Græber, l'artiste graphiste Carlos Cortez, le poète et l'icône de la contreculture Kenneth Rexroth; le surréaliste Franklin Rosemont, Rosie Kane et Carolyn Leckie, membres du parlement écossais, Judi Bari, les musiciens folk Phil Ochs, Utah Phillips, et David Rovics, Jeff Monson adepte du combat libre, le musicien finlandais folk Hiski Salomaa, le politicien du parti vert (États-Unis) James M. Branum ; Catholic Workers Dorothy Day et Ammon Hennacy ; l'ingénieur nucléaire Susanna Johnson ; le juge William O. Douglas. Selon une rumeur persistante mais non prouvée, la légende du baseball Honus Wagner fut aussi un Wobbly. Le sénateur Joseph McCarthy accusa Edward R. Murrow d'avoir été membre des IWW. L'adhérent le plus célèbre des IWW est actuellement Noam Chomsky.

Notes et références

  1. «Officiellement, l'IWW ne compta jamais plus de cinq ou dix mille membres en même temps. Les gens allaient et venaient, mais on peut néanmoins estimer à cent mille à peu près le nombre total des membres de l'IWW.» écrit l'historien Howard Zinn dans Une histoire populaire des États-Unis, Agone, 2002, p. 378.
  2. Brissenden 1919, p. 57-58
  3. Brissenden 1919, p. 59-67
  4. Brissenden 1919, pg 67-73
  5. Brissenden 1919, p. 71-71
  6. Brissenden 1919, p. 73-75
  7. Preamble & Constitution of the Industrial Workers of the World, tel qu'amendé au cours du 1er janvier 2005
  8. Finnish-American Workmen's Associations Auvo Kostiainen
  9. Spokane -- Thumbnail History, at SpokaneHistory. org
  10. Les jungles hobos sont le plus souvent des coins de forêt, à portée de voies ferrées, où les hobos pouvaient vivre à l'abri des regards.
  11. One Big Union, 1986
  12. Deputy Sheriff Jefferson F. Beard at the Officer Down Memorial Page
  13. Deputy Sheriff Charles O. Curtiss at the Officer Down Memorial Page.
  14. Peter Carlson, Roughneck : The Life and Times of Big Bill Haywood (1983), pages 241.
  15. Peter Carlson, Roughneck : The Life and Times of Big Bill Haywood (1983), pp. 242-244.
  16. unmarked grave.
  17. Philip Dawdy, A Union Shop on Every Block, Seattle Weekly, 7 décembre 2005 (accessed 24 September 2006).
  18. Brissenden 1919, p. 57
  19. Mark Leier, Where the Fraser River Flows : The Industrial Workers of the World in British Columbia. Vancouver : New Star Books, 1990, 35, 54 n 8.
  20. "What is the Origin of the Term Wobbly?". consulté le 17 juillet 2006

Annexes

Bibliographie

Dans la littérature

Liens externes

Recherche sur Amazone (livres) :



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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 05/11/2010.
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