Closed shop

Le closed shop sert à désigner un dispositif le plus souvent établi par convention entre patronat et syndicat dans lequel l'employeur ne peut embaucher que des salariés syndiqués.


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Syndicalisme - Terme syndical

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  • On se propose d'examiner, de façon brève, le concept de «closed shop» — y... aux Etats- Unis était Hiring Hall elle ne est plus) MC CARTHY The closed shop... de travailleurs soumis au closed shop et NN GENNARD op cit qui estiment en ... (source : persee)
  • Le closed shop est aboli. Il est illégal d'exiger des candidats à ..... Le déclin du syndicalisme et du nombre de grèves au Royaume Uni ne peut pas être... (source : berlemon)
  • vacants dans leur profession tels le Dublin Bakers au Royaume- Uni et le syndicat du Livre en . France. De fait, le closed shop est un objectif particulièrement répandu... (source : economix.u-paris10)

Le closed shop (Boutique fermée) sert à désigner un dispositif le plus souvent établi par convention entre patronat et syndicat dans lequel l'employeur ne peut embaucher que des salariés syndiqués[1].

Il a été historiquement présent au Royaume-Uni ou aux États-Unis. En France, il a été mis en place par la CGT dans les imprimeries ou encore parmi les dockers. Les tisseurs de Roanne obtinrent le même dispositif[2]. En Colombie, il a été mis en place en 1944 par le président Alfonso López Pumarejo dans le cadre d'un plan de mesures favorables aux syndicats.

Critiqué car discriminant les non-syndiqués et introduisant par conséquent des inégalités, le closed shop a été interdit aux États-Unis en 1947 par la Loi Taft-Hartley. Margaret Thatcher l'a aboli progressivement au Royaume-Uni par des Employment Acts successifs en 1980, 1982, 1984, 1987 et 1988. L'Employment Act de 1990 a aboli strictement le closed shop, jugé attentatoire à la liberté de ne pas se syndiquer.

Il est toujours autorisé aux États-Unis mais en perte de vitesse. Il est partiellement interdit et ses effets sont régulièrement critiqués; Richard Vedder de l'université de l'Ohio calcule qu'entre 2000 et 2008, plus d'un américain par minute a bougé d'un État dans lequel le closed shop existait vers un état sans closed shop, ce dernier ayant des conséquences négatives sur l'emploi.

Le terme d'union shop sert à désigner un dispositif proche, dans lequel des non syndiqués peuvent être embauchés mais doivent se syndiquer après leur embauche sous peine d'être licenciés.

Notes et références

  1. Gérard Cornu, Vocabulaire juridique, 4e édition, p. 157
  2. Gérard Noiriel, Les ouvriers dans la société française (XIXe - XXe siècle) , Points Histoire, Seuil, 1986, 317 p.

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